Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,
C’est Olivier à Berne. Faut-il faire faire un test Covid-19 à tous les voyageurs en provenance de Chine? Comme vous pourrez le découvrir dans cette sélection de l’actualité du jour, la réponse n’est pas la même à Berne que dans bien d’autres pays du monde.
L’actualité du jour fait encore une fois le point sur les grands thèmes qui nous attendent en 2023. Il est aujourd’hui question de climat, avec une année qui risque d’être chaude non seulement sur les terrasses, mais également dans les tribunaux et dans les urnes.
Bonne lecture,
Le réchauffement climatique devrait rester un thème prioritaire de cette nouvelle année, tant en Suisse que dans le reste du monde. En effet, la situation devrait demeurer alarmante. Le service météorologique national du Royaume-Uni annonce par exemple qu’il faut s’attendre à l’année la plus chaude jamais enregistrée outre-Manche.
Comme souvent en Suisse, une problématique importante fait l’objet de votations. C’est ainsi que le peuple devrait être invité à se prononcer au mois de juin sur le contre-projet à l’initiative pour les glaciers, qui demande d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, mais sans interdiction des énergies fossiles, ainsi que le demande l’initiative.
Le climat fera également l’objet d’un nouveau sommet international. La COP28 se tiendra en fin d’année à Abu Dhabi. Objectif principal: dessiner le contour du nouveau fonds mondial destiné à indemniser les pays pauvres pour les pertes et les dommages subis en raison de la crise climatique.
Enfin, le réchauffement climatique occupera les tribunaux. Plus de 2000 procédures ont été lancées dans le monde. La Suisse est concernée par deux procès très médiatisés. L’un concerne la plainte des Aînées pour le climat, qui reproche à la Suisse son inaction, et la plainte d’habitants d’une petite île indonésienne contre le cimentier Holcim à qui ils reprochent de contribuer à la montée du niveau de la mer.
- Article de swissinfo.ch présentant les principaux dossiers climatiques de 2023
- Le site scientifique français futura-science expliqueLien externe pourquoi 2023 devrait être une année encore plus chaude que 2022
Le Conseil fédéral a décidé lors de sa séance de mercredi de renoncer à imposer des tests Covid-19 aux voyageurs en provenance de Chine. Le gouvernement suisse estime que la population helvétique est suffisamment protégée contre les variants qui y circulent.
Le Conseil fédéral prend une décision un peu à contre-courant. En effet, l’Union européenne recommande fortement à ses membres de tester les voyageurs venant de Chine, une mesure d’ores et déjà adoptée par la France, l’Italie et l’Allemagne. D’autres pays dans le monde, comme la Corée du Sud, ont pris la même décision. En Suisse même, la pression politique était forte pour réclamer une mesure similaire.
Le gouvernement suisse semble plutôt avoir suivi l’avis de plusieurs spécialistes et infectiologues qui doutent de l’efficacité d’une telle mesure. L’accent sera mis sur l’information sur les mesures d’hygiène pour les voyageurs en provenance et à destination de Chine. Le port du masque leur sera aussi recommandé.
La Suisse va cependant continuer de suivre la situation de très près, notamment en ce qui concerne l’identification de nouveaux variants. Par exemple, elle évalue actuellement s’il y a lieu de contrôler les eaux usées de tous les vols arrivant directement de Chine.
- ArticleLien externe de RTS Info sur la décision du Conseil fédéral de ne pas tester les voyageurs venant de Chine
- Le même sujetLien externe sur le site du Matin.ch
- ArticleLien externe du quotidien français Le Monde sur la volonté des pays européens d’imposer des tests
- La Chine n’apprécie pas vraiment les tests imposés selon cet articleLien externe du journal français Le Point
Plus
La retraite peut rapidement devenir synonyme de pauvreté en Suisse. Selon une étude récente de Pro Senectute, une personne âgée sur cinq vit sous le seuil de pauvreté ou le frôle. Ces deux catégories représentent respectivement 200’000 et 100’000 personnes.
Comme durant la vie active, certains facteurs font qu’on est plus susceptible de tomber dans la pauvreté: être une femme, avoir une origine étrangère ou encore avoir un niveau de formation peu élevé. Or la baisse des revenus engendrés par le passage à la retraite accentue encore les inégalités.
Le système suisse fournit des prestations complémentaires aux personnes âgées qui ont les revenus les plus faibles. Mais cela ne résout pas tous les problèmes. D’une part, beaucoup de personnes âgées ne réclament pas ces prestations complémentaires, par manque d’information ou par pudeur. D’autre part, certaines personnes âgées pourtant dans le besoin ne peuvent prétendre à ces prestations, car leur revenu dépasse de quelques centaines de francs le seuil de pauvreté fixé à 3064 francs par mois pour un couple dans enfant à charge.
Mais toutes les personnes âgées ne sont pas logées à la même enseigne. Les écarts de richesse sont très marqués dans la population retraitée et, de manière générale, le troisième âge en Suisse jouit d’une situation financière globalement bonne. Les statistiques montrent d’ailleurs que le taux de privation matériel des seniors en Suisse est l’un des plus bas d’Europe: il touche 2,8% des plus de 65 ans en Suisse contre 11% en moyenne dans l’Union européenne.
- Article de swissinfo.ch sur la pauvreté chez les seniors
- La même thématique traitéeLien externe en octobre dernier par RTS Info
L’ancien député des Français de Suisse Joachim Son-Forget ne rejoindra finalement pas les rangs de l’Union démocratique du centre (UDC) à Yverdon, dans le canton de Vaud. Le comité de la section locale a décidé mardi soir de ne pas donner suite à sa demande d’adhésion.
Le comité justifie sa décision par le fait que pour adhérer à l’UDC d’Yverdon, il faut être domicilié dans la ville ou dans la région, ou y avoir vécu durant une période significative. Or l’ancien député français naturalisé suisse en 2020 ne répond pas à ces critères, puisqu’il est domicilié depuis plusieurs années dans le canton de Genève.
Il y a quelques jours, Joachim Son-Forget avait annoncé son adhésion à l’UDC de Genève, une information aussitôt démentie par la section genevoise du parti de la droite conservatrice. Depuis, il était en pourparlers avec le président de la section d’Yverdon.
L’adhésion de l’ancien député de la République en marche a fait début au sein de l’UDC. En effet, l’homme est connu pour ses frasques sur les réseaux sociaux, ce qui aurait pu être préjudiciable à l’UDC en cette année d’élections fédérales.
- La décision de l’UDC d’Yverdon à lireLien externe sur le site de Watson.ch
- Le même sujet relatéLien externe par RTS Info
- Un portraitLien externe de Joachim Son-Forget réalisé par le magazine L’Illustré à l’époque où il était encore député
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