La voix de la Suisse dans le monde depuis 1935
Les meilleures histoires
Démocratie suisse
Les meilleures histoires
Restez en contact avec la Suisse
Panneau indiquant l accueil des patients aux urgences

Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne. Que vous viviez en Suisse, en France ou dans d’autres pays encore, ce n’est pas le moment d’avoir un accident ou de tomber malade. Dans cette sélection de l’actualité du jour, vous découvrirez en effet que les services d’urgences des hôpitaux suisses sont eux aussi à bout de souffle.

Bonne lecture,

Le directeur du Forum économique mondial de Davos sur un écran
© Keystone / Laurent Gillieron

Le Forum économique mondial (WEF) de Davos ouvrira ses portes lundi. Mais cette édition 2023 s’inscrit dans un contexte bien particulier, celui d’une exaspération sociale qui commence à inquiéter les milieux économiques et politiques.

Les prix de différentes marchandises n’ont cessé de grimper en 2022, principalement en raison de la guerre en Ukraine et des difficultés d’approvisionnement dues au confinement de la Chine. Et l’année qui débute devrait rester difficile, avertissent plusieurs études. Le Fonds monétaire international estime par exemple qu’un tiers de l’économie mondiale pourrait être en récession cette année.

Cette flambée des prix met les populations de plusieurs pays sous forte pression. Cela conduit à un mécontentement social qui a déjà conduit à des manifestations ou même à des troubles. Le saccage du parlement brésilien constitue la dernière démonstration en date de l’état de fragilité de la société.

Le dernier rapport sur les risques mondiaux du WEF place la «crise du coût de la vie» au premier rang des menaces pour la stabilité à court terme. Selon le même document, le risque d’«érosion de la cohésion sociale et de la polarisation sociale» est considéré comme la cinquième cause la plus probable d’instabilité cette année. Reste à voir désormais si l’élite économique et politique réunie à Davos trouvera des ébauches de solutions.

  • L’article de swissinfo.ch consacré à l’ouverture prochaine du WEF de Davos
  • Pour le quotidien Le TempsLien externe, le WEF 2023 reflétera un monde «fragmenté»
  • DépêcheLien externe consacrée aux personnalités présentes au WEF 2023 à lire sur le site de lémanbleu
Poignée de main symbolisée entre la Suisse et l Union européenne
SRF-SWI

Durant cette année 2023, les relations entre la Suisse et l’Union européenne devraient rester tendues. Des discussions exploratoires sont certes prévues, mais Berne et Bruxelles peinent à accorder leurs violons depuis que le Conseil fédéral a unilatéralement mis fin aux négociations sur l’établissement d’un accord-cadre, au printemps 2021.

La situation est compliquée et peut même sembler inextricable. Pour la comprendre, swissinfo.ch s’est adressé à une spécialiste, Larissa Rhyn. Cette dernière suit depuis longtemps le dossier européen en sa qualité de correspondante au Palais fédéral pour la radiotélévision suisse alémanique SRF.

Le nœud du problème est que la Suisse souhaite obtenir des conditions spéciales dans certains domaines – par exemple la libre circulation des personnes – pour protéger notamment son marché de l’emploi du dumping salarial. L’UE, de son côté, ne souhaite pas multiplier les exceptions en faveur de la Suisse, afin d’éviter que des États de l’UE ne réclament un traitement similaire.

Il est difficile de dire si la situation pourra se débloquer en 2023. Bruxelles souhaiterait obtenir rapidement un accord, avant le changement de la présidence de l’UE, en 2024. Mais en Suisse, les milieux politiques semblent préférer temporiser, car les élections fédérales auront lieu au mois d’octobre et que le thème de l’Europe reste très délicat pour beaucoup.

  • Les explications de Larissa Rhyn sont à lire et à visionner dans cet article de swissinfo.ch

Plus

Discussion
Modéré par: Renat Kuenzi

Votre liberté d’expression est-elle en danger?

La liberté d’expression est un droit humain universel. Mais elle est de plus en plus sous pression, y compris dans les démocraties établies. Parmi les raisons invoquées: le pouvoir des réseaux sociaux, des dirigeants plus autoritaires et la pandémie de coronavirus.  Même en Suisse la liberté d’expression ne va pas toujours de soi. Sans parler de…

6 J'aime
285 Commentaires
Voir la discussion
Panneau indiquant l accueil des patients aux urgences
Keystone / Gian Ehrenzeller

La situation devient de plus en plus tendue dans les services des urgences de différents hôpitaux suisses. Les médecins urgentistes tirent la sonnette d’alarme face à l’engorgement des services. La Société suisse de médecine d’urgence et de sauvetage et l’Association latine de médecine d’urgence ont cosigné jeudi un courrier pour alerter les autorités politiques et médicales.

Cet engorgement hivernal provient d’un double problème. D’une part, le nombre de malades a explosé en raison de l’épidémie de grippe et de la virulence d’autres virus respiratoires. D’autre part, il existe un manque de personnel qualifié dans les services d’urgence. La situation est encore rendue plus compliquée par la raréfaction progressive des médecins de famille, ce qui contribue à diriger les malades vers les services d’urgence qui peinent à absorber le flot.

Un cas en particulier a attiré l’attention. L’hôpital de Martigny, dans le canton du Valais, vient de fermer temporairement ses urgences durant la nuit. Les malades sont pris en charge sur le site du chef-lieu cantonal, Sion. L’Hôpital du Valais invoque notamment une pénurie de médecins urgentistes ainsi que les conséquences de la pandémie de Covid.

Pour le coprésident de la Société suisse de médecine d’urgence Vincent Ribordy, le problème des urgences est connu depuis des années. Le cas de Martigny montre que le système a atteint ses limites. «Ce n’est que le début de la prise de conscience», a-t-il indiqué dans une interview accordée au quotidien Le Temps.

Vue plongeante sur une cimenterie
© Keystone / Laurent Gillieron

Le Tribunal fédéral autorise l’extension de la carrière du Mormont, dans le canton de Vaud, par le cimentier Holcim. La plus haute instance juridique de Suisse a estimé que l’intérêt public lié à la production de ciment doit l’emporter.

Le Tribunal fédéral va cependant partiellement dans les sens de trois organisations environnementales qui s’opposaient contre cette extension. Par conséquent, la zone détruite devra être comblée.  

Ce projet d’extension fait l’objet de recours devant la justice depuis plusieurs années. Le site avait même été occupé par des militants entre octobre 2020 et mars 2021 dans le cadre d’une Zone à défendre inspirée d’un type d’action connu en France. Il s’agissait de la première ZAD de Suisse. Les militants avaient finalement été évacués par les forces de l’ordre.

La décision du Tribunal fédéral ne marque toutefois pas la fin de l’histoire. Une initiative cantonale portée notamment par les Verts vaudois a abouti. Le texte demande que la protection du site du Mormont soit inscrite dans la Constitution vaudoise et que les autorités cantonales s’émancipent du béton. 

  • Plus de détails sur la décision du Tribunal fédéral dans cette dépêche à lire sur swissinfo.ch
  • Il y a un an, les zadistes du Mormont étaient condamnés à des peines légères, comme le rapportaitLien externe RTS Info

Les plus lus
Cinquième Suisse

Les plus discutés

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision