
Conseil d’Etat vaudois: objectifs atteints, tout en gérant la crise

(Keystone-ATS) Le Conseil d’Etat vaudois a tiré mercredi un bilan globalement positif de la législature 2017-2022. « Justes et pertinents », les axes établis en 2017 ont permis au paquebot vaudois d’affronter la pandémie du coronavirus tout en poursuivant ou réorientant ses actions.
A moins de trois semaines des élections cantonales, le gouvernement s’est prêté in corpore à l’exercice démocratique du bilan. « Nous le faisons dans un contexte international bouleversé. L’injustifiable agression russe en Ukraine matérialise soudainement des risques qui restaient abstraits, tout comme l’a fait la crise du coronavirus », a relevé la présidente du Conseil d’Etat Nuria Gorrite devant la presse à Lausanne.
Les deux montrent la « nécessité d’institutions démocratiques fortes, transparentes, réactives. Face aux changements soudains, nous devons pouvoir compter sur un cadre stable, rassurant », a-t-elle estimé.
La crise sanitaire a confirmé la validité des options prises par le gouvernement. En 2017, le canton avait en effet décidé de cadrer son action autour de trois domaines: cohésion sociale et qualité de vie, rayonnement, attractivité et compétitivité, ainsi que gestion, fonctionnement et investissements de l’Etat, a rappelé le chancelier Aurélien Buffat. L’ensemble des 30 mesures prioritaires prévues ont été réalisées dans leur quasi-totalité, a-t-il relevé.
Entre 2017 et 2022, la composition du Conseil d’Etat a aussi évolué: Pierre-Yves Maillard et Jacqueline de Quattro ont quitté le gouvernement en 2019. Rebecca Ruiz l’a rejoint en mai 2019 Christelle Luisier en mars 2020 tout au début de la pandémie.