Les parlements des jeunes sont aussi des lieux d’intégration
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Études d’histoire et de sciences politiques à l’Université de Berne. A travaillé auparavant chez Reuters, au Bund, à la Berner Zeitung et à Radio Förderband. Fortement intéressé par l’exercice de la démocratie directe moderne en Suisse, sous toutes ses formes et à tous les niveaux, les citoyennes et les citoyens figurant toujours au centre de l’attention.
Je suis une journaliste vidéo expérimentée, passionnée par l'idée de rendre des sujets complexes accessibles et attrayants grâce à des récits multimédias convaincants. Axée sur les questions sociales et environnementales, je produis divers formats vidéo sur un large éventail de sujets, en me spécialisant dans les vidéos explicatives percutantes avec des graphiques de mouvement et des animations en stop-motion.
Au cours de mes études en cinéma, littérature anglaise et journalisme, j'ai acquis de l'expérience à la radio, à la télévision et dans la presse écrite à travers la Suisse. Après avoir travaillé avec l'équipe image et son du Festival du film de Locarno, j'ai rejoint SWI swissinfo.ch en 2018 pour réaliser des reportages locaux et internationaux.
«Les enfants et les jeunes ne peuvent pas voter et élire. C’est pourquoi il est très important qu’ils soient intégrés par le biais des parlements des jeunes et des enfants», déclare Nicolas Mauron, 18 ans, membre du Parlement des jeunes du canton de Berne.
Les plus de 80 parlements des jeunes en Suisse sont des plates-formes autogérées par leurs membres, grâce auxquelles les jeunes de 15 à 25 ans peuvent acquérir un savoir-faire et des compétences. Ils s’engagent volontairement – la devise est donc l’auto-motivation, l’auto-organisation et l’autonomisation.
Les parlements des jeunes sont ouverts à toutes et tous, indépendamment de la formation ou de la citoyenneté. Tarik Boukris, 20 ans, du Parlement des jeunes du canton de Soleure, pourrait déjà participer aux votations et aux élections en Suisse depuis deux ans. Mais comme il n’a pas encore la nationalité suisse – il est en pleine procédure – il est encore exclu des droits politiques, et ce bien qu’il comprenne mieux la démocratie que certains citoyens suisses.
En termes de savoir-faire et de compétences, il s’agit par exemple de comprendre le système politique de la démocratie suisse, le travail en réseau, la gestion du budgétaire et des finances, mais aussi la communication politique, notamment la prise de parole en public.
Ces points ont été soulevés par Nicolas Mauron, Tarik Boukhris et d’autres membres de parlements des jeunes que nous avons interviewés dans le cadre d’un week-end atelier organisé par l’Association faîtière suisse des parlements des jeunes, à Berne. Pour la plupart des participantes et participants, notre entretien a été l’occasion de mettre en pratique ce qu’ils avaient entendu, en donnant leur toute première interview à un média.
Vidéo et texte traduits de l’allemand par Emilie Ridard
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