
Deux blessés dans des violences dans un fast-food du Bas-Rhin

(Keystone-ATS) Deux personnes ont été blessées par arme blanche dimanche soir au restaurant Quick de Schiltigheim (Bas-Rhin) lors d’un épisode de violences ressemblant à un règlement de comptes entre bandes rivales, a-t-on appris auprès de la police.
« Nous avons été appelés pour ce qui semble être une rixe. Sur place, il y avait cinq victimes qui disent avoir été attaquées par une bande d’une quinzaine de jeunes, aux visages dissimulés », a indiqué à l’AFP un porte-parole de la police du Bas-Rhin. « Il y a eu des coups de batte de baseball, des coups de couteaux, et (usage) de gaz lacrymogènes. Ils ne se sont pas attaqués aux autres consommateurs. »
« L’une des victimes a été poignardée dans les côtes et aurait, sous toute réserve, un poumon perforé. Une autre a été poignardée dans la cuisse. Les deux présentent des plaies saignantes, mais leur pronostic vital n’est pas engagé », a poursuivi le porte-parole. Les deux blessés ont été admis à l’hôpital.
Employés choqués
« Ca pourrait être un règlement de compte entre bandes rivales, mais à ce stade rien n’est acté », a conclu le porte-parole. Une enquête judiciaire a été ouverte et des relevés ont été effectués par la police technique et scientifique. Des auditions de témoins ont été menées lundi, ainsi qu’une analyse de la vidéo-surveillance.
Des images filmées par des témoins et postées sur les réseaux sociaux montrent des violences commises par des personnes cagoulées contre des clients et contre le mobilier du restaurant.
« Nous allons mettre en place des mesures de sûreté renforcées pour garantir la sécurité de notre personnel et de nos clients », a indiqué à l’AFP la direction de Quick, tout en sollicitant des autorités des « mesures pour protéger la zone commerciale de ce genre d’événement ».
« Même si aucun salarié n’a été blessé, toute l’équipe du restaurant est extrêmement choquée par cet événement. Nous avons une pensée particulière envers nos collaborateurs qui peuvent ressentir une gamme complexe d’émotions face à cet incident », a poursuivi l’enseigne, annonçant qu’un dispositif de « soutien psychologique » serait mis en place « dès que possible ».