Etudes de médecine: le nombre de places reste insuffisant
Les rentrées universitaires se suivent et se ressemblent. Une fois de plus, les jeunes désireux d’entamer des études de médecine seront plus nombreux que les places disponibles dans les universités. C’est à Zurich que la situation est la plus tendue.
Les rentrées universitaires se suivent et se ressemblent. Une fois de plus, les jeunes désireux d’entamer des études de médecine seront plus nombreux que les places disponibles dans les universités. C’est à Zurich que la situation est la plus tendue.
Un tiers des candidats aux études de médecine ne trouveront pas de place sur les bancs des universités. La Conférence universitaire suisse (CSU) a indiqué jeudi que 1792 personnes se sont inscrites pour la rentrée automnale, alors que 1253 places sont disponibles au total en Suisse.
La situation est problématique pour les études de médecine vétérinaire et de médecine humaine. La médecine dentaire, en revanche, est épargnée par les problèmes de sous-capacité.
Concernant la médecine humaine, un système de numerus clausus a été introduit en 1998 pour les universités de Berne, Zurich, Fribourg et Bâle. Vu l’abondance des candidatures, un test d’aptitude pré-universitaire réalisé dans les trois langues nationales devra à nouveau être organisé. Il aura lieu le 7 juillet.
C’est Zurich qui connaît la situation la plus tendue avec 404 candidats pour 200 places en 1ère année de médecine humaine. Bâle et Berne enregistrent respectivement un déficit de 56 et de 52 places. Seule l’alma mater fribourgeoise dispose encore d’une marge de manoeuvre. Mais avec 88 inscrits pour 103 places, elle ne pourra offrir qu’une quinzaine de transferts aux établissements de Suisse alémanique.
Les candidats pourraient néanmoins se rabattre sur les universités romandes. Certes, Genève, Lausanne et Neuchâtel comptent respectivement 270, 256 et 41 inscriptions, mais ces établissements ne connaissent pas encore le numerus clausus.
L’Instruction publique de ces trois cantons romands ont préféré renforcer la sélection lors des examens qui suivent la première année propédeutique. Compte tenu des goulets d’étranglement prévisibles dans la formation clinique, la CSU les encourage à persévérer dans cette voie.
SRI avec les agences
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