
Augmentation de capital pour la SIP
La Société genevoise d'instruments de physique (SIP) semble se trouver à nouveau sur de bons rails. Une augmentation de son capital est en vue, elle devrait lui apporter 14 millions de francs.
La Société genevoise d’instruments de physique (SIP) semble se trouver à nouveau sur de bons rails. Une augmentation de son capital est en vue, elle devrait lui apporter 14 millions de francs. Elle donnera à l’entreprise l’assise financière indispensable à son essor.
L’opération est rendue possible grâce à un accord trouvé avec la Banque Amas. Celle-ci qui, en 1997 avait sauvé l’entreprise de la faillite, a renoncé à son option sur une prochaine augmentation de capital et libéré les actions SIP qu’elle détenait en nantissement. Un «groupe d’investisseurs institutionnels suisses» va racheter à la Banque Amas l’hypothèque de quelque 11 millions de francs qu’elle détient sur le bâtiment où se trouve la SIP. Au bout du compte, la Banque Amas, qui appartient au groupe indien Hinduja, n’entretiendra plus aucune relation avec l’entreprise genevoise.
L’accord avec la Banque Amas ouvre la voie à une augmentation de capital. 108 000 actions vont être émises, qui devraient apporter environ 14 millions de francs d’argent frais.
Depuis de nombreux mois, la SIP se trouvait dans une situation paradoxale. Le carnet de commandes de l’entreprise était très bien rempli, mais l’argent faisait défaut pour assurer le bon fonctionnement de la production.
La SIP, basée à Satigny, dans le canton de Genève, emploie aujourd’hui 180 personnes. Elle prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 32 millions de francs en 1999. L’entreprise est considérée comme l’un des fleurons de l’industrie genevoise. Ses machines de mesure et d’usinage de haute précision sont reconnues dans le monde entier.
La SIP avait failli disparaître définitivement du paysage genevois il y a environ trois ans. L’entreprise, rachetée par Michel Suchet, ancien directeur général de Tornos-Bechler et Philippe Gruber, ancien cadre de la Banque cantonale vaudoise, n’avait dû son salut que grâce à l’intervention de la Banque Amas.
(SRI avec les agences)

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