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La Genferei d'or 2017 va à la troisième votation sur les tarifs TPG

Le prix Genferei 2017, ici dans les mains du journaliste du Courrier Eric Lecoultre, consacre le troisième échec de la hausse des tarifs TPG dans les urnes. ATS sda-ats
Ce contenu a été publié le 22 juin 2017 - 10:53
(Keystone-ATS)

Les journalistes genevois ont décerné mercredi la Genferei d'or 2017 au troisième échec dans les urnes de la hausse des tarifs des TPG. Ce prix humoristique distingue la meilleure "genevoiserie" des douze derniers mois.

La saga de la hausse des tarifs des Transports public genevois (TPG) a inspiré Eric Lecoultre, journaliste au Courrier. Il s'est projeté dans le futur en campant un Luc Barthassat, toujours accro à son téléphone portable, qui essuyait un huitième échec devant le peuple tout en rêvant à une télécabine urbaine pour les motos.

Son sketch a fait un carton auprès de la cinquantaine de journalistes présents à la cérémonie. Ce sujet était en concurrence avec trois autres nominés: le difficile accouchement du budget de la Ville de Genève, les glissades non contrôlées de l'école de patinage artistique et la croisade de quelques élus pour sauver les arbres de Plainpalais.

Les journalistes, qui votaient à bulletins secrets, ont consacré les votations à répétition sur les TPG, un dossier qui remplissait tous les critères d'une belle Genferei. Il s'agit d'une affaire mal ficelée, souvent très onéreuse pour le contribuable et qui fait rire au-delà de la Versoix.

Un arbre fou

Le prix sera remis au conseiller d'Etat Luc Barthassat. Le chef du Département des transports (DETA) a déjà commenté cette consécration par son traditionnel "QDB" (que du bonheur). Il recevra une feuille dorée du marronnier fou de la Treille. Cet arbre devance régulièrement le marronnier officiel, dont l'éclosion de la première feuille annonce l'arrivée du printemps.

En 2016, la Genferei d'or avait été attribuée à la saga de l'extension du Musée d'art et d'histoire (MAH). Les précédentes éditions avaient récompensé le député Eric Stauffer pour "l'ensemble de son oeuvre", les SIG qui avaient brassé de l'air, la Cour des comptes pour sa guerre aquatique, le réseau chaotique TPG et une faute protocolaire.

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