Les jardiniers de la Ville s’inquiètent pour leurs annuités
Avenir Syndical a tenu une petite mobilisation mercredi devant l'horloge fleurie, pour mettre en avant le Service des espaces verts (SEVE) en amont de la manifestation du personnel de la Ville de Genève jeudi. Selon le syndicat, ils sont particulièrement concernés par la suppression des annuités, de par leurs bas salaires.
(Keystone-ATS) «Les métiers liés aux espaces verts sont des métiers pénibles, ils travaillent par tous les temps», a souligné mercredi Sabine Furrer, secrétaire syndicale, sous la pluie devant les médias. Une banderole maintenue devant l’horloge fleurie indiquait en peinture rouge: «Les économies ne se font pas sur nos dos! Non aux conditions dégradées.»
Le personnel du SEVE et de la Voirie fait partie de celui qui a les plus bas salaires parmi le personnel municipal, avait un revenu proche du salaire minimal, a alerté le syndicat. «Et beaucoup sont à temps partiel», a précisé Sabine Furrer. Ainsi, le salaire minimal est fixé à 4262 francs pour 40 heures et un aide-jardinier touchera 4698 francs à l’embauche, selon le communiqué.
Pour éviter que le personnel n’ait d’autre choix que de se tourner vers l’aide sociale, Avenir Syndical aimerait faire disparaitre les salaires en dessous de 5000 francs, soit les classes A à D de la grille. «Tant que nous n’y sommes pas encore, il faut laisser les annuités», a maintenu Sabine Furrer. Le syndicat invite tout le personnel municipal à participer à la mobilisation de jeudi.