«Le temps sous pression» au Festival de photographie de Lenzbourg
Le festival s'ouvre avec l'exposition «Divided we stand» de Mathias Braschler et Monika Fischer.
Ester Unterfinger/swissinfo.ch
Mathias Braschler et Monika Fischer ont rencontré des gens ordinaires lors d'un voyage de quatre mois à travers l'Amérique en 2019. Les images et les voix qui en résultent racontent les pressions exercées par les changements politiques, sociaux et personnels.
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Des photographies sont aussi exposées dans les vitrines des magasins de la ville.
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Le thème de cette année est «Le temps sous pression».
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Les expositions sont disséminées dans différents lieux. Des chaises longues permettent aux visiteurs de se reposer et de méditer.
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Margherita Guerra à l'ouverture de l'exposition consacrée aux quatre lauréats. Les œuvres ont été visionnées et sélectionnées par un jury international.
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«There is Nothing New Under the Sun» de Kata Geibl, Hongrie, capte le regard sans donner de réponse au spectateur, en l'orientant plutôt vers l'histoire qui se cache derrière les images.
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«Renaissance» de Nils Stelte, Allemagne, s'immerge dans les éléments spirituels des citadins.
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«Time on Quaaludes and Red Wine» d'Anna Galí, Espagne, évoque la perte d'un enfant. L'artiste a retrouvé des traces de son fils dans son smartphone, son ordinateur portable et ses pages sur les réseaux sociaux. Sa personnalité lui est alors apparue sous un nouveau jour.
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«È Così la Vita» de Lea Meienberg est «une ode à l'immobilisme». De nombreuses personnes cherchent un lieu de simplicité et de contemplation, loin de notre flux d'informations frénétique et en harmonie avec la nature. La Sardaigne est un de ces endroits,.
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Les images du groupe international de photographes Project Pressure traitent du changement climatique et sont présentées en plein air.
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Les photos invitent à réfléchir au réchauffement climatique ainsi qu'à l'empreinte humaine et son impact sur les glaciers.
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Avec l'exposition «Zeit! Zurück zum Leben!» le festival photographique de Lenzbourg participe au projet international «Inside Out». D'impressionnants portraits d'enfants en noir et blanc sont exposés par terre sur une place.
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Le message est que le sol de la ville appartient aux enfants et que les adultes doivent prendre le temps de le respecter et de le protéger. Les portraits ont été faits par Oliver Vermeulen et Severine Nordhof.
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La petite ville de Lenzbourg se transforme pour la troisième fois en capitale de la photo. Originaire de Florence, la directrice du festival, Margherita Guerra est arrivée par hasard dans la bourgade argovienne.
Une discussion animée se déroule dans les locaux d’une usine désaffectée à Lenzbourg. Aujourd’hui, les photographes présentent leur travail à un panel d’experts renommés dans le cadre du FestivalLien externe de photographie de la petite ville argovienne.
La directrice de la manifestation, Margherita Guerra est originaire de Florence et a débarqué un jour par hasard dans la région. «Nous voulions partir à l’aventure et simplement aller vivre ailleurs, se souvient-elle. Cela aurait pu être Munich ou Cologne, mais Lenzbourg est un lieu culturel passionnant. Il y a des semaines de musique, du cabaret, une maison de la littérature… Ne manquait que la photographie.»
Margherita Guerra a étudié la théologie et travaille avec la photo depuis 20 ans. Ce qui l’intéresse: «observer ce qui se cache derrière les choses, ce qui est en nous, comment les gens voient le monde». La théologie est un domaine universitaire, surtout en Italie. Pour être plus proche de la vraie vie, Margherita Guerra s’est formée à la photographie et a travaillé comme rédactrice images pour différents médias et pour les archives Alinari.
Margherita Guerra (troisième depuis la gauche) et son équipe.
Une fois installée à Lenzbourg, elle a voulu développer un concept d’événement photographique et s’est alliée à trois autres femmes pour fonder le festival en 2017. Chaque année, la manifestation attire davantage de visiteurs et gagne en reconnaissance au niveau national et international. Le thème de cette édition 2020 est «Le temps sous pression».
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