Nouveau baromètre électoral : l’UDC poursuit sa progression.
Selon le 4ème baromètre électoral réalisé par l'Institut GfS pour le compte de SRG-SSR idée Suisse, avec 21 pour cent des suffrages, l'Union Démocratique du Centre deviendrait le deuxième parti suisse.
Selon le 4ème baromètre électoral réalisé par l’Institut GfS pour le compte de SRG-SSR idée Suisse, avec 21 pour cent des suffrages, l’Union Démocratique du Centre deviendrait le deuxième parti suisse. De quoi donner des sueurs froides aux radicaux et aux démocrates-chrétiens.
Ce nouveau baromètre électoral fait apparaître une accentuation de la polarisation dans la politique suisse. Les électeurs et électrices accorderaient en majorité leurs préférences aux deux grands partis les plus éloignés du centre: l’Union démocratique du centre sur la droite, le parti socialiste sur la gauche. En feraient les frais les démocrates-chrétiens en tout premier lieu, donnés en dégringolade, et dans une moindre mesure les radicaux, ainsi que l’ancien parti des automobilistes devenu parti de la liberté.
Mais attention, la plus grande prudence est de rigueur dans la lecture et l’interprétation de ce genre d’études. Les élections sont pour dans un peu plus de deux mois, d’abord, et la campagne n’en est qu’à ses premiers balbutiements. Et surtout les pronostics sont particulièrement difficiles dans un système politique aussi compliqué que le système suisse.
Les élections législatives n’ont de fédéral que le titre, pourrait-on dire. Les électeurs ne peuvent en fait donner leurs suffrages qu’à des partis et candidats de leur propre canton. Un tel baromètre ne peut saisir toutes les nuances d’une telle mosaïque. A cela s’ajoute le fait que les électeurs cachent généralement leur jeux. C’est tellement vrai que trois semaines avant les dernières votations fédérales du 13 juin dernier, le même institut donnait l’assurance maternité comme acceptée, avec seulement 35 pour cent de rejetants. Le soir du 13 juin, les non totalisaient 61 pour cent. Les sondeurs étaient à côté de leurs chaussures, sur une question pourtant relativement simple…
Pierre-André Tschanz.
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