Contrôle visuel d'une prothèse de hanche.
Keystone Archive
Centerpulse (ex-Sulzer Medica) a mis un terme à la débâcle des prothèses de hanche défectueuses aux Etats-Unis.
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Mais cet épilogue a un coût élevé: au total, Centerpulse a dû débourser plus d’un milliard de francs dans un fonds fiduciaire spécial.
«Aujourd’hui, l’indemnité globale fixée à l’issue des négociations avec les représentants des 3500 plaignants a été versée dans les délais à un fonds fiduciaire de Cleveland», annonce lundi la société de technologie médicale Centerpulse.
Les patients américains recevront chacun 300 000 francs. Les indemnités aux patients seront versées et contrôlées ces prochains mois par un agent fiduciaire nommé par la justice américaine.
Ce versement règle définitivement les obligations résultant de l’accord global conclu avec les patients lésés qui ont dû être réopérés à la suite de la pose d’une prothèse défectueuse.
Reprise des affaires
Centerpulse a réuni le milliard de francs destiné au fonds spécial en recourant à une augmentation de capital et à un crédit bancaire. La dépense a été couverte par des provisions figurant dans les résultats financiers de l’année 2001.
La Winterthour Assurances, ainsi que l’ancienne maison-mère Sulzer sont parties prenantes à cet accord et ont versé respectivement 336 millions et 110 millions de francs.
«C’est un jour très particulier et très important pour Centerpulse», relève son directeur et président du conseil d’administration Max Link. En effet, l’entreprise peut désormais à nouveau se consacrer sans réserve à ses affaires.
Après une perte de 1 milliard de francs l’an dernier, la société a renoué avec les chiffres noirs en réalisant un bénéfice de 95 millions au premier semestre 2002.
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