
Rapport de gestion 2010: le Conseil fédéral tire un bilan positif
(Keystone-ATS) Le Conseil fédéral se décerne des bonnes notes. Dans son rapport de gestion 2010, il affirme avoir atteint entièrement ou partiellement toutes les missions qu’il s’était fixées pour l’année. La compilation a été publiée lundi.
Le rapport de gestion ne constitue pas une analyse politique, mais un bilan sur le degré de réalisation des objectifs. Le gouvernement se contente principalement de vérifier si les travaux législatifs ont progressé comme prévu.
Par exemple, le Conseil fédéral considère avoir « en majeure partie atteint » l’objectif consistant à « réduire la pauvreté grâce à une politique d’aide à l’autonomie efficace et cohérente ». Même si la pauvreté demeure, le gouvernement a rempli sa mission vu qu’il a transmis son message sur la prolongation et l’augmentation de l’aide au développement au Parlement.
Le Conseil fédéral trace aussi quelques perspectives pour la situation économique. Et de constater que les risques sont surtout liés à la conjoncture internationale. « Une revalorisation supplémentaire de la monnaie helvétique serait particulièrement défavorable » en cas de glissement de la zone euro ou des Etats-Unis dans la récession.
En revanche, la robustesse de l’économie domestique suisse constitue un « facteur positif qui pourrait assurer une conjoncture meilleure que prévu ».
Menaces stables
Pour ce qui est de la sécurité, le Conseil fédéral constate que la situation n’a pas fondamentalement changé, malgré quelques accentuations. La menace a spécialement crû dans le domaine des infrastructures sensibles de l’information (piratage sur internet) et de la prolifération d’armes, certains pays essayant d’acquérir des biens à double usage en contournant la loi.
En revanche, les menaces à l’encontre des politiciens, conseillers fédéraux ou parlementaires, sont restées stables par rapport à l’année précédente. Des mesures supplémentaires ont cependant dû être prises pour assurer la sécurité de « certaines personnes », signale le rapport.