Bienvenue dans la nouvelle Suisse des visages masqués
Quel soulagement: après des semaines au régime sec, cette jeune femme peut enfin offrir des soins à ses cheveux – et il ne faut pas trop de deux coiffeuses pour s’en occuper. Comme ici, il est impossible de se tenir à plus de deux mètres les unes des autres, le masque est obligatoire pour tout le monde.
Urs Flüeler/Keystone
Chez les coiffeurs comme dans les jardineries et les centres de bricolage, ce jour est historique. Les Suisses y font les premiers pas du retour à la normalité – mais la plupart portent la marque de cette nouvelle vie post-coronavirus: le masque facial.
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Études d’histoire et de sciences politiques à l’Université de Berne. A travaillé auparavant chez Reuters, au Bund, à la Berner Zeitung et à Radio Förderband. Fortement intéressé par l’exercice de la démocratie directe moderne en Suisse, sous toutes ses formes et à tous les niveaux, les citoyennes et les citoyens figurant toujours au centre de l’attention.
En tant que rédactrice photo, je suis responsable de l'utilisation éditoriale de la photographie chez SWI swissinfo.ch et de nos collaborations avec les photographes. Lorsque l'occasion se présente, je prends un appareil photo et accompagne l'un de nos journalistes.
J'ai suivi une formation de photographe à Zurich et j'ai commencé à travailler comme photojournaliste en 1989. J'ai été l'un des fondateurs de l'agence photographique suisse Lookat Photos en 1990. Deux fois lauréat du World Press Award, j'ai également reçu plusieurs bourses nationales suisses. Mon travail a fait l'objet de nombreuses expositions et est représenté dans plusieurs collections.
Ouf! Le moment était très attendu: aujourd’hui, la Suisse fait ses premiers pas vers la sortie du semi-confinement ordonné par le gouvernement il y a six semaines.
Fini les sourcils gris. Susanne Heidegger, propriétaire du salon Gallery Hairstyle à Berne, soigne le look d’une de ses premières clientes du jour.
Peter Klaunzer/Keystone
Il n’était nul besoin d’être voyant pour prédire qu’aujourd’hui, les salons de coiffure n’auraient pas à se plaindre du manque de clientèle. Et les professionnels ont sûrement eu du pain sur la planche pour apprivoiser des tignasses devenues folles ou corriger des expériences personnelles ratées.
Que serait un printemps sans géraniums? Cette cliente d’un centre brico-jardinerie n’est pas loin du but, mais l’employé lui remet un numéro de contrôle, pour éviter que les gens soient trop nombreux à la fois dans le magasin.
Gian Ehrenzeller/Keystone
Outre les coiffeurs et les brico-loisirs déjà, les gens peuvent dès maintenant à nouveau se rendre chez les esthéticiennes et dans les ongleries, ainsi que chez le médecin, le dentiste ou le physio, même pour les cas non urgents. Et dans les hôpitaux, les soignants peuvent recommencer à accomplir des gestes qui avaient été suspendus depuis le début de la crise.
Mais attention: les règles de prévention restent en vigueur. Il faut toujours conserver une distance sociale et éviter de former des groupes de plus de cinq personnes.
Une cliente d’un centre de jardinage de Villeneuve, dans le caton de Vaud, au milieu des plantes et des ornements.
Laurent Gillieron/Keystone
Pas plus que pendant le semi-confinement, la Suisse n’a imposé le port du masque durant cette phase d’ouverture. Mais les magasins doivent respecter des normes d’hygiène strictes et veiller à la distance entre les clients. Les écoles et les autres magasins devraient quant à eux rouvrir dans deux semaines.
Une vie à redécouvrir: un couple se promène dans les allées d’un centre de bricolage de Schlieren, à Zurich.
Ennio Leanza/Keystone
Si le nombre d’infections n’augmente plus de manière significative, le 8 juin devrait voir la réouverture des écoles supérieures et professionnelles, des musées, des bibliothèques et des zoos.
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