
Test de fonctionnement des points de rencontre d’urgence bernois

Au cours des quatre dernières années, le canton de Berne et les communes ont mis en place un réseau de 220 points de rencontre d’urgence couvrant tout le territoire. Ces endroits constituent un pilier de la protection de la population en cas de crise, ont annoncé lundi le canton et la Ville de Berne à l’occasion de la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes.
(Keystone-ATS) Ces points d’urgence, qui se trouvent en général dans des bâtiments publics, servent d’antennes d’information pour la population lors d’un séisme ou de graves intempéries. Ils ont également leur utilité quand l’électricité est coupée ou que les réseaux de téléphonie ne fonctionnent plus.
En collaboration avec les communes, le canton a effectué lundi un test annuel de fonctionnement incluant un contrôle de liaison du réseau radio de sécurité. Des communes de tout le canton se sont exercées à déployer et à mettre en service les points de rencontre d’urgence. Les communes sont responsables de leur exploitation.
Le moment d’activation des points de rencontre d’urgence dépend du niveau de danger local. Il peut donc varier d’une région à l’autre. Les autorités communiquent systématiquement la mise en service des points de rencontre d’urgence à la radio et via l’application d’alerte Alertswiss.
Les points de rencontre d’urgence ne doivent pas être confondus avec les abris de protection civile, où les personnes peuvent se réfugier pendant un conflit armé, ont précisé la Ville et le canton de Berne.