Transfert de la route au rail: des progrès sont encore à faire
Le transfert de la route au rail du transport de marchandises à travers les Alpes est à la peine. La part du rail dans ce trafic a diminué depuis 2022, et un nouveau recul se profile pour 2025. Des progrès sont à faire. Le Conseil fédéral entend prendre des mesures.
(Keystone-ATS) La quantité de marchandises transportées en fret ferroviaire transalpin a diminué de 9,3% entre 2022 et 2024, indique mercredi le gouvernement dans un rapport. Avec 960’000 courses de camions enregistrées en 2024, l’objectif légal de maximum 650’000 courses, qui aurait dû être réalisé en 2018, n’a de nouveau pas été atteint.
Le Conseil fédéral souligne plusieurs raisons pour expliquer cette tendance. Par exemple, sur les lignes d’accès à la Nouvelle ligne ferroviaire à travers les Alpes, surtout à l’étranger, la modernisation et l’extension de l’infrastructure ne progressent que lentement.
Ces obstacles nuisent à la performance du fret ferroviaire international, ce qui a notamment poussé l’entreprise exploitante RAlpin à cesser prématurément l’exploitation de la chaussée roulante à la fin de l’année. Cette suppression pourrait entraîner une augmentation du trafic de transit routier.
Le Conseil fédéral entend encourager une modernisation rapide de l’infrastructure ferroviaire dans les pays voisins. Il compte aussi examiner des mesures de soutien internes, entre autres financières.