Changement climatique: le GIEC va se pencher sur les solutions
(Keystone-ATS) L’accord de Paris sur le climat renforce le rôle du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Après avoir identifié les problèmes liés au changement climatique, l’entité veut contribuer aux solutions et intégrer davantage le secteur privé.
«Le temps est venu pour les communautés politiques et scientifiques de développer une pensée claire sur les solutions», a indiqué mercredi à Genève son nouveau président Hoesung Lee. L’accord de Paris, «une première étape», prévoit une limitation du réchauffement climatique de 2°C et si possible de 1,5°C d’ici la fin du siècle.
Le GIEC devra évaluer les moyens pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et transformer le système énergétique et les efforts des gouvernements. «Plus nous retardons l’action pour réduire les gaz à effet de serre, plus les coûts de la stabilisation du climat augmenteront considérablement», dit encore M. Lee.
Le GIEC souhaite améliorer la communication, établir des rapports plus accessibles aux acteurs et utiliser davantage les données des experts des pays en développement. Il va par ailleurs aussi prendre en compte davantage les besoins des gouvernements mais aussi du secteur privé.
Ressources financières
M. Lee souhaite lui davantage de place pour ce secteur dans les activités du GIEC. Les gouvernements doivent de plus en plus intégrer d’autres acteurs dans leurs décisions. Les solutions aux problèmes liés au changement climatique vont notamment «dépendre de comment les ressources financières et d’autres ressources vont être attribuées par le secteur privé», estime également M. Lee.
L’impact de l’accord de Paris sera évalué tous les cinq ans dès 2023 et les contributions des Etats ne pourront être qu’aménagées à la hausse. Les prochains rapports spéciaux du GIEC sont prévus pour 2018 et 2019. Après les évaluations des groupes de travail, son sixième document de synthèse est attendu pour 2021 ou 2022.
