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Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne. Vous consultez swissinfo.ch sur notre application maison, sur Facebook, Twitter et Instagram, et nous vous en remercions. Mais dans notre sélection de l’actualité de ce jour, vous apprendrez que pour faire jeune, il faut désormais se mettre à l’heure chinoise avec Tiktok. Enfin, si on ne craint pas trop pour ses données…

Bonne lecture

Schafe auf einer Wiese vor Hochhaus
Keystone / Gaetan Bally

C’est bien connu, en Suisse, les terres sont rares, tant pour l’agriculture que pour le logement. Par conséquent, l’affectation des différentes zones de terrain est un sujet sensible qui fait des heureux et des malheureux.

En Suisse, comme dans bien d’autres pays d’ailleurs, on ne fait pas ce que l’on veut en matière de construction. Il est hors de question, par exemple, de construire sa villa au beau milieu de champs ou en lisière de forêt. Tout comme il n’est pas possible, pour un agriculteur, de garder son troupeau de vaches dans un quartier résidentiel.

Les terres sont réparties en zones d’affectation: zones constructibles, agricoles, industrielles, etc. Mais rien n’est inscrit dans le marbre; les autorités peuvent très bien changer l’affectation d’une zone. Il y a quelques années, de nombreuses terres ont été classées en zones à bâtir. Plus récemment, les autorités sont cependant devenues beaucoup plus restrictives, notamment pour des raisons de défense de l’environnement. Certains terrains à bâtir sont même redevenus des terres agricoles.

Compte tenu du prix très élevé du terrain à bâtir en Suisse, ces changements d’affectation font des heureux, mais aussi des mécontents. Alors qui gagne et qui perd? swisisnfo.ch a fait le bilan.

  • L’article de Sibilla Bondolfi, qui explique qui sont les gagnants et les perdants de l’aménagement du territoire
  • L’info à la source: découvrez qui fait quoi en matière d’aménagement sur le site d’EspaceSuisseLien externe, l’association pour l’aménagement du territoire
  • Une archive de la RTSLien externe qui montre qu’il y a bien longtemps déjà que l’aménagement du territoire déchaîne les passions en Suisse
Ambassade suisse à Dakar
DFAE

L’ambassadrice de Suisse au Sénégal, Marion Weichelt Krupski, a été rappelée à l’ordre par les autorités sénégalaises. Au cœur de la polémique: des propos jugés racistes de son mari.

Dans un texte publié sur Internet, le mari de l’ambassadrice s’est offusqué du comportement jugé irrespectueux et hautain de deux jeunes Camerounais de bonne famille accueillis par la famille dans le cadre d’un tournoi scolaire de basketball. Waldemar Krupski a également dénoncé le fait que la circulation est régulièrement bloquée pour laisser passer les convois de voitures de personnages de haut rang.

La presse sénégalaise a largement fait écho à ces propos jugés racistes. Le gouvernement sénégalais a pour sa part notifié à l’ambassadrice «le caractère inacceptable des propos de son conjoint».

De son côté, à Berne, le Département fédéral des Affaires étrangères déclare conserver son soutien à son ambassadrice et rappelle que les propos mis en cause ont été rédigés à titre privé.


TikTok – appelée auparavant Musical.ly – n’a en effet pas respecté l’obligation légale de demander l’autorisation parentale pour récupérer les données personnelles des utilisateurs les plus jeunes. KEYSTONE/FR125654 AP/JESSICA HILL sda-ats

Les réseaux sociaux chinois ne font apparemment pas peur aux jeunes Suisses. Une étude de l’agence Havas indique en effet que le chinois Tiktok est devenu le réseau social le plus populaire parmi les moins de 27 ans, devant Instagram.

Tiktok est une application qui permet d’échanger de petites vidéos d’une durée de 15 à 60 secondes. Elle est devenue un véritable phénomène. Elle a été l’application la plus téléchargée au monde au 1er trimestre 2020 et comptait 800 millions d’utilisateurs dans le monde en début d’année.

Malgré son succès, cette application fait polémique. Des experts dénoncent des failles de sécurité et craignent que les données échangées ne finissent directement – involontairement ou non – dans les mains du régime chinois. Le président américain Donald Trump a récemment menacé d’interdire l’application en raison de soupçons d’espionnage au profit de Pékin.

De toute façon, dans le monde des réseaux sociaux, rien ne semble durer bien longtemps. L’étude montre que l’application Snapchat, extrêmement populaire il n’y a pas si longtemps, a «subi une perte massive d’intérêt parmi les digital natives». Elle confirme aussi une nouvelle fois que Facebook est de moins en moins populaire auprès des jeunes.

Personnes masquées dans la rue
Keystone / Peter Klaunzer

L’Europe craint toujours plus une deuxième vague de coronavirus. Plusieurs pays renforcent donc les mesures de protection, notamment la France qui a annoncé que le port du masque serait obligatoire dès le 1er août. En Suisse, on reste dans l’expectative et les mesures varient au gré des cantons.

Lors de sa désormais traditionnelle conférence de presse, l’Office fédéral de la santé publique a annoncé vendredi 92 nouveaux cas de Covid-19 au cours des dernières 24 heures. Le nombre repasse ainsi sous le seuil symbolique des 100 par jour. Mais pas de quoi se réjouir trop tôt: de manière générale, «la tendance est la hausse plutôt qu’à la baisse», avertit l’OFSP.

L’OFSP veut absolument éviter une deuxième vague. Pour se préserver des infections importées, la Confédération va mener des contrôles sporadiques parmi les voyageurs arrivant en Suisse par avion et par bus.

Mais c’est surtout dans les cantons que se décident les mesures de protection. Et au fil des jours, certains serrent la vis. Le dernier en date est Fribourg, qui a exigé des propriétaires de bars et de boîtes de nuit de mieux tracer leurs clients et qui a ramené le nombre maximal de participants à des manifestations de 1000 à 300. Mais fédéralisme oblige, il n’y a pas d’uniformité. Ainsi, Fribourg a renoncé (pour l’heure) au port obligatoire du masque dans les commerces, alors que le Jura et Vaud ont déjà imposé cette mesure.

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