Aujourd’hui en Suisse
Chers abonnés,
Vous trouverez ci-bas les dernières mesures décidées par le gouvernement suisse en matière de lutte contre le coronavirus, notamment la levée en octobre de la limite de 1000 personnes pour les rassemblements.
Vous pourrez en savoir plus sur les options prises par le Conseil fédéral sur un médicament et un vaccin contre la Covid. Ces thérapies font l’objet d’une forme de course aux étoiles qui n’est pas sans risque.
Les astres, on peut aussi les voir la nuit, d’autant qu’un nombre croissant de communes éteignent l’éclairage public pour la nuit des étoiles filantes.
Bonne lecture,
Face à l’épidémie de Covid, le gouvernement suisse a pris une option sur un vaccin et un médicament en cours de développement.
Pour le médicament, la Confédération a conclu avec l’entreprise suisse Molecular Partners un contrat de réservation pour un accès prioritaire aux 200’000 premières doses du médicament et le droit d’obtenir jusqu’à 3 millions de doses supplémentaires. Les études cliniques pour ce produit sont prévues pour cet automne.
Et c’est avec l’entreprise américaine de biotechnologie Moderna que le gouvernement a signé un contrat, son projet de vaccin étant déjà bien avancé. «Si le vaccin passe la phase de test avec succès et peut être autorisé pour le marché suisse, notre pays recevra 4,5 millions de doses», précise-t-il dans un communiqué.
Berne prend donc les devants dans cette course aux étoiles qu’est devenue la quête d’une réponse médicale à un virus toujours en expansion dans le monde. Américains, Russes et Chinois rivalisent pour être les premiers à fournir la solution à même de terrasser le maudit coronavirus. Tant mieux, sans doute, même s’il ne s’agit pas de conquête spatiale, mais de santé publique. À force de raccourcir les protocoles de mise sur le marché, la prise de risque augmente, estiment un certain nombre de scientifiques.
Quant au mécanisme mis en place par l’OMS (COVAX) pour accélérer le développement et l’accès équitable à un vaccin sur le plan mondial, il semble de plus en plus passer au second plan. Un mécanisme que la Suisse copréside et finance, relève ma consœur Jessica Davis Plüss.
- La Confédération signe un contrat pour un médicament contre la COVID-19Lien externe (officiel)
- Vaccin contre le COVID-19: la Confédération signe un contrat avec l’entreprise ModernaLien externe (officiel)
- La biotechnologie va conditionner le futur de la pharma, explique Le TempsLien externe (abonnés)
- Why Switzerland’s Moderna Covid-19 vaccine deal is risky (swissinfo.ch)
- Lonza pourrait être un acteur majeur dans la production d’un vaccin contre la Covid-19 (swissinfo.ch)
- Coronavirus: la situation en Suisse (swissinfo)
- Les dernières mesures du Conseil fédéralLien externe (RTS)
Plus
En cette nuit du 12 au 13 août, plus de 110 communes vaudoises éteignent leur éclairage public, au plus fort de la pluie d’étoiles filantes de l’été.
C’est un joli succès pour la 2e édition du projet ad hoc Perséides, se réjouit mon confrère Marc-André Miserez, passionné qu’il est de science et d’astronomie. Car la lutte contre la pollution lumineuse est un combat de longue haleine.
Et le mouvement ne demande qu’à s’étendre jusqu’à devenir national, voire européen. Les Vaudois essayeront l’année prochaine de rallier les cantons limitrophes et même la France voisine. En France d’ailleurs, un tiers des communes éteignent déjà systématiquement les lumières pendant une partie de la nuit, relève Marc-André.
Secrétaire du Projet Perséides et astronome amateure, Gloria Vallone témoigne: «Je me souviens d’avoir un jour montré Jupiter dans le télescope à une amie. Elle en a pleuré tellement c’était beau. À ne plus voir le ciel, on perd une dimension poétique, il suffit de constater l’émerveillement des gens quand ils le redécouvrent».
- Éteignez les lumières, qu’on voie le ciel! (swissinfo.ch)
- La nuit des étoiles filantes sur la RTSLien externe
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Le projet PerséidesLien externe
«Une âme d’artiste veillait sur notre maison», confie la dessinatrice genevoise Albertine à ma consœur Ghania Adamo.
Lauréate cette année du Prix Hans Christian Andersen pour ses illustrations, la créatrice a notamment produit de nombreux livres pour la jeunesse, dont « Toute une vie à écrire », publié récemment.
Jointe dans son atelier à Dardagny, près de Genève, Albertine, 53 ans, dit toute l’énergie qui l’habite: «Je bosse telle une folle, par tous les temps, même quand je souffre de la chaleur comme aujourd’hui.»
Ses illustrations et dessins font l’objet de nombreuses expositions et les livres qu’elle publie avec son mari Germano Zullo sont traduits dans plusieurs langues. «Ce sont surtout les Chinois qui en sont friands », précise-t-elle amusée. Avant d’ajouter: «Et les Iraniens ne sont pas en reste. Chez eux, nous avons été reçus comme des rois».
- Albertine: «Une âme d’artiste veillait sur notre maison» (swissinfo.ch)
- La dessinatrice suisse Albertine décroche le Prix Hans Christian Andersen 2020 (ATS/swissinfo.ch)
- Le site d’AlbertineLien externe
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