Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses du monde,

Ce Noël particulier vous a peut-être permis d’échanger de beaux souvenirs avec vos proches, malgré les mesures de distanciation sociale. Peut-être même que l’histoire du Home des Suisses de l’étranger en fait partie. Si cela ne vous dit rien, cette lettre d’informations vous propose justement de découvrir l’établissement qui a permis à des milliers de nos compatriotes expatriés de passer des vacances au pays, entre 1956 et 1979.

Bonne lecture et portez-vous bien,

Keystone / Peter Klaunzer

«De nouvelles mesures sont tout à fait possibles», a indiqué le ministre de la Santé Alain Berset ce lundi. Ce dernier s’est exprimé devant les médias alors qu’il inaugurait le nouveau centre de vaccination cantonal de Bâle.

Le ministre de la Santé a souligné que les autorités seraient forcées d’agir si la nouvelle mutation du coronavirus se répandait. «Si nous avions un virus beaucoup plus contagieux, alors, pour atteindre le même but, il faudrait déployer plus d’efforts», a-t-il rappelé. Cinq porteurs de variantes ont pour l’instant été identifiés dans le pays.

«Je crois qu’une majorité de la population soutient la vaccination. C’est un acte de solidarité envers les plus faibles», a encore indiqué Alain Berset. Il a aussi confirmé qu’il se ferait lui-même vacciner, dès qu’il y aurait suffisamment de doses disponibles. Le ministre espère que de nouveaux vaccins soient autorisés d’ici fin janvier.

Lundi, les premières vaccinations contre la Covid-19 ont eu lieu en Suisse romande. La stratégie est la même partout: vacciner les personnes les plus vulnérables, principalement dans les EMS, pour les protéger des formes graves de Covid-19.

• Notre suivi de l’évolution de la pandémie
• Faudra-t-il se faire vacciner pour assister à de grands événements? L’articleLien externe du journal Le Temps
• Les chiffres clés pour la Suisse

Paul Grover

Sans quotas ni droits de douane, l’accord de divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne inspire désormais la Suisse. Certaines voix s’élèvent pour demander à la Confédération de prendre exemple sur Londres dans les négociations autour d’un accord-cadre institutionnel.

«Nous ne devons pas descendre en dessous du niveau négocié par le Royaume-Uni», a affirmé l’élu du Parti libéral-radical (PLR / droite) Hans-Peter Portmann, interviewé par SRF.

L’accord sur le Brexit «ouvre de nouvelles marges de manœuvre pour les négociations entre la Suisse et l’Union européenne», souligne pour sa part Autonomiesuisse, un comité d’entrepreneurs helvétiques. Ce dernier estime que le Royaume-Uni a imposé ses intérêts sur des sujets capitaux.

«Une fois de plus, on compare des pommes avec des poires», temporise la professeure de droit européen Christa Tobler. Elle note que les relations entre le Royaume-Uni et l’UE sont beaucoup moins étroites que celles de la Suisse.

• Lire l’article de ma collègue Sibilla Bondolfi
• L’article de Keystone-ATS sur l’accord entre Londres et Bruxelles
• L’articleLien externe du journal Le Temps sur «les quatre ans de chaos du Brexit»

Keystone / Alphons Biland

Pour nous réchauffer le cœur, découvrons un lieu qui devrait parler à de nombreux Suisses de l’étranger. Vous faites peut-être partie de ces émigrés qui ont pu séjourner dans la colonie de vacances réservée à la Cinquième Suisse, à Dürrenäsch, en Argovie.

Entre 1956 et 1979, le Home des Suisses de l’étranger accueillait les expatriés helvétiques qui souhaitaient passer des vacances dans leur pays d’origine. Un couple fortuné, Rita et Herbert Bertschy-Ringier, a développé ce projet. Elle était fille d’un éditeur et lui fils d’un fabricant de soie. Au cours de leurs voyages, ils avaient rencontré de nombreux compatriotes souffrant du mal du pays. Ils ont ainsi voulu leur donner la possibilité d’y séjourner.

«Beaucoup de Parisiens, comme nous, passaient leurs vacances au Home», raconte Barty Mekri, 62 ans. Ce dernier a séjourné pour la première fois à Dürrenäsch lorsqu’il avait quatre ans et s’en souvient encore très bien. «Même ma grand-mère n’avait jamais vu autant de neige à l’époque.» En moyenne, l’établissement a enregistré près de 7000 nuitées par an.

«Je me rappelle que je trouvais étrange de servir des pâtes avec de la compote de pommes», relève pour sa part Hugo Wyss. Tout comme ses amis Gianni Escher et Costantino Semini, aujourd’hui âgés de 80 ans, il a grandi en Italie. En 1957, les trois Suisses d’Italie sont arrivés pour la première fois au Home. Un séjour qui a marqué le début d’une longue amitié.

• Lire l’article de ma collègue Mélanie Eichenberger
• Des images d’archive du Home des Suisses de l’étranger
• Les Suisses de l’étranger, des citoyens de seconde zone? Lire l’article de mon collègue Balz Rigendinger