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Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne.

L’actualité de ce vendredi est à nouveau largement consacrée à la pandémie. C’est aujourd’hui en effet que le Conseil fédéral devait annoncer de nouvelles mesures d’assouplissement. Mais le gouvernement est pris en tenaille avec d’un côté une population qui est lasse et d’un autre des infections qui repartent à la hausse.

Alors comment le Conseil fédéral a-t-il résolu le dilemme? Vous le découvrirez dans cette sélection de l’actualité.

Bonne lecture.

Le président de la Confédération et le ministre de la santé sont en première ligne face au Covid-19. Un socialiste (Alain Berset) et un UDC (Guy Parmelin), tous deux romands. KEYSTONE/ANTHONY ANEX sda-ats

Tous ceux qui pensaient que ce vendredi marquerait une nouvelle étape vers un retour à la normale après un an de pandémie seront déçus. Le Conseil fédéral a décidé de repousser pratiquement toutes les mesures d’assouplissement qui avaient été prévues pour le 22 mars.

Le gouvernement avait évoqué la possibilité d’assouplir certaines mesures de lutte contre le coronavirus. Il était notamment question d’autoriser l’ouverture des terrasses des restaurants, voire les restaurants eux-mêmes, et de permettre de petites manifestations sportives ou culturelles. Mais finalement, le Conseil fédéral ne fait qu’un tout petit pas en autorisant les réunions privées à domicile à dix personnes au lieu de cinq.

Le gouvernement explique sa décision par la brusque remontée des cas d’infection, tant en Suisse que dans les pays voisins. «Il ne faut pas perdre le contrôle une troisième fois», a argumenté le ministre de la Santé Alain Berset.

Cette décision risque de causer une certaine déception. De récents sondages montrent que la population est de plus en plus lasse face aux restrictions.

Personne âgée en train d être vaccinée
Keystone / Urs Flueeler

Pour en finir avec la pandémie, les États misent sur la vaccination. Mais les choses ne sont pas simples. Dans beaucoup de pays, y compris en Suisse, une partie de la population ne croit pas aux vertus de la vaccination et s’y oppose même fermement, notamment par crainte de possibles effets négatifs. Pourtant, les études semblent donner tort aux sceptiques.

En Suisse, la campagne de vaccination contre la covid-19 engendre ses premiers effets, soit environ trois mois après son lancement. Cette affirmation ne tombe pas de nulle part ; elle est étayée par l’observation de l’état de santé des personnes âgées.  

Groupe particulièrement vulnérable, les seniors ont été vaccinés en priorité; près de 60% des 80 ans et plus ont déjà reçu les deux doses nécessaires. Désormais, alors même que le nombre d’infections repart fortement à la hausse, la tendance est à la baisse parmi les personnes âgées. Et dans certaines maisons de retraite, le coronavirus a même complètement disparu.

Pour les infectiologues, il faut maintenant vacciner la plus grande part possible de la population. La vaccination semble en effet le moyen le plus efficace pour stopper la diffusion de l’épidémie et donc pour que la situation retourne à la normale.

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Modéré par: Sara Ibrahim

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Drapeaux américains et chinois devant la Maison-Blanche
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Le gouvernement suisse a présenté sa première stratégie sur la Chine pour la période 2021-2024. Pour le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis, il s’agit d’un programme qualifié d’«approche équilibrée, cohérente et coordonnée à l’égard de la Chine».

Pour la Suisse, les relations bilatérales avec la Chine sont un dossier capital. L’Empire du Milieu est devenu son troisième partenaire économique, après l’Union européenne et les États-Unis. Les deux pays sont par ailleurs liés par un traité de libre-échange.

Les relations avec la Chine représentent un subtil jeu d’équilibre. D’un côté, il faut ménager les susceptibilités d’un pays dont l’objectif affiché est de devenir la première puissance mondiale. D’autre part, il faut compter aussi avec les nombreuses critiques qui, en Suisse même, dénoncent le caractère antidémocratique du régime communiste chinois.

Autre problème de taille: Pékin et Washington sont de plus en plus à couteaux tirés. La concurrence entre les deux puissances se fait toujours plus vive. Pour certains experts, la rivalité sino-américaine donnera forme aux prochaines décennies. Dans un tel contexte, un petit pays neutre comme la Suisse devra faire preuve de beaucoup de doigté.   

Députés en train de discuter
Adrian Moser Photography

Sorte de parlement de la Cinquième Suisse, le Conseil des Suisses de l’étranger est actuellement en phase de renouvellement. Le processus électoral se déroule sur les cinq continents.

Mais ce renouvellement est aussi l’occasion d’une réflexion. La procédure d’élection du Conseil repose sur des structures établies en… 1919. Mais depuis cette époque, le monde a bien changé et des adaptations semblent nécessaires.

L’un des thèmes centraux de la réflexion est celui de la représentativité. Le Conseil est supposé représenter les intérêts des quelque 800’000 Suisses installés à l’étranger, mais il n’est pas élu par l’ensemble des expatriés. Le processus de désignation se limite aux 3% de Suisses de l’étranger organisés en clubs suisses.

Et même parmi ce petit pourcentage, tout le monde n’a pas la possibilité d’être délégué, pour des raisons économiques. Cette charge implique un déplacement en Suisse deux fois par an, ce qui peut être très onéreux lorsque l’on vient de l’autre bout du monde.  

  • Un conseil des Suisses de l’étranger coincé entre deux époques: l’analyse de swissinfo.ch
  • Tout sur les élections 2021 du Conseil des Suisses de l’étranger sur Swiss CommunityLien externe

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