Aujourd’hui en Suisse
Bonjour, amies et amis lectrices et lecteurs,
Vous les avez sûrement vus partir, ou alors rentrer: même s’ils ne montent qu’à 400 kilomètres du plancher des vaches, les astronautes sont redevenus des stars. Et demain (ou après-demain), ils retourneront sur la Lune, voire s’envoleront pour Mars. L’espace est à nouveau glamour, et la Suisse y est très présente.
Plus terre à terre, nous parlerons également d’alcool et de vieillesse. Sans oublier d’évoquer la Journée mondiale de la liberté de la presse, qui tombe aujourd’hui.
Excellente lecture,
Des astronautes qui partent, d’autres qui rentrent, des images de drone en provenance de Mars: l’espace est à nouveau très présent dans les médias. Pour en parler, RTS La Première recevait ce matin l’astrophysicien Willy Benz, un des pères du télescope spatial suisse Cheops.
Depuis quelques semaines, plus personne en francophonie ne peut ignorer qui est Thomas Pesquet. Ni que l’astronaute français commandera bientôt la Station spatiale internationale, qu’il a rejoint avec ses camarades à bord d’un vaisseau de SpaceX, l’entreprise du très médiatique Elon Musk.
L’arrivée des privés sur le marché des fusées contribue largement à ce regain d’intérêt pour l’exploration spatiale. En divisant le prix d’un lancement d’un facteur 3 ou 4, SpaceX et bientôt les autres provoquent un appel d’air vers l’espace. Et l’on se prend à planifier le retour sur la Lune, puis à rêver de Mars.
Dans cette course, la Suisse n’est pas en reste. Elle n’a bien sûr pas de fusée et un seul et unique astronaute (la course à la succession est d’ailleurs ouverte), mais elle est leader dans l’étude des exoplanètes, ces mondes gravitant autour d’étoiles lointaines.
- L’interviewLien externe de Willy Benz, dans La Matinale de RTS La Première
- La Lune, Mars et au-delà – une vidéo de votre serviteur faite en 2019, pour les 50 ans d’Apollo 11
- Point fort swissinfo.ch – Dans l’espace, la petite Suisse joue dans la cour des grands
- Missions habitées vers Mars, le pour et le contre – Sylvia Ekström & Javier Nombela vs. Pierre Brisson, deux opinions opposées
- Des humains sur Mars, réalité ou chimère? Le grand débatLien externe – organisé par swissinfo.ch le 15 avril, résumé sur Youtube (en anglais)
Par temps de pandémie, nombreux sont ceux qui craignent pour la liberté d’expression. En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, comment définir ce qui relève du droit humain et ce qui tient du complotisme, voire du délit? Deux spécialistes répondent.
La liberté de s’exprimer et celle de s’informer sont essentielles pour la démocratie. Sur ce point, Maya Hertig, professeure de droit constitutionnel suisse et européen à l’Université de Genève et Florian Steger, directeur de l’Institut d’histoire, de théorie et d’éthique de la médecine à l’Université d’Ulm, en Allemagne, sont d’accord.
Fake news, théories du complot, «faits alternatifs», qui doit réguler quoi et jusqu’à quel point? Les interventions et les règles des géants du net sont parfois en conflit avec celles des États. Qui a raison? Quelles sont les limites de la liberté d’expression et qui a le droit de les établir? Autant de questions qui font débat.
- L’article de Katrin Schregenberger, du magazine scientifique higgs.ch
- Pourquoi les théories du complot fascinent autant – par mon collègue Zeno Zoccatelli (29 avril 2021)
- Quand les criminels en col blanc tentent de bâillonner la presse – épisode 1 de notre série sur la liberté d’expression, par mon collègue Samuel Jaberg (23 avril 2021)
La pandémie – encore elle – a-t-elle incité les Suisses à moins boire, ou à boire plus? En fait, les deux. Ceux qui buvaient gaiement entre amis ont freiné leur consommation, alors que ceux qui buvaient tristes en solitaires l’ont plutôt augmentée.
Selon Addiction suisse, il y aurait dans le pays quelque 250’000 personnes dépendantes de la bouteille. C’est pour elles que les restrictions imposées par la pandémie auront été les plus dures. Et les professionnels de la prévention ne peuvent plus travailler dans les milieux de la fête, celle-ci se voyant prohibée de fait.
Le Groupement romand d’études des addictions (GREA) et plusieurs organisations proposent une semaine de dialogue et de prévention avec les professionnels, les personnes concernées et le public. Les discussions se tiennent en ligne tous les soirs à partir de 17 heures.
- L’articleLien externe de RTS Info
- La semaine «et l’alcool dans tout ça?»Lien externe du GREA
- Vieillesse, alcool et déprime: un cocktail toxique – par mon collègue Klaus Petrus (swissinfo.ch, 14 avril 2021)
Plus
«Quel est l’objet que vous emporteriez sur une île déserte?» C’est une version plus réaliste de la question rituelle que le photographe Thierry Dana a posé aux résidentes et résidents d’une maison de retraite genevoise.
Entrer au home, c’est toujours un tournant dans la vie – en principe le dernier. Dans un espace forcément limité, quels sont les objets que l’on tient à avoir avec soi jusqu’à la fin?
En 40 photos réunies dans un livre, l’auteur a trouvé des réponses étonnantes. Et découvert aussi que ce foyer n’était pas une salle d’attente de la mort, mais un lieu de vie, de rires et de souvenirs joyeux.
- L’article de mon collègue Luigi Jorio
En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative