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Glacier

Aujourd’hui en Suisse

Chères et chers Suisses du pays et du monde,

Il est une région reculée d’Asie centrale où les glaciers, non seulement ne fondent pas, mais parfois même avancent. Une anomalie suffisamment intrigante pour que l’Institut polaire suisse finance un vaste projet de recherche sur place. Et le plus étonnant, c’est que l’hypothèse privilégiée pour l’expliquer serait liée à l’activité humaine. Il peut donc arriver que l’être humain fasse du bien à la planète? Oui, mais dans ce cas, ce serait sans le vouloir…

Je vous parle aussi de pénurie d’électricité, d’âge de la retraite des femmes et du Congrès à venir des Suisses de l’étranger.

Bonne lecture,

Glacier
Achille Jouberton, WSL

Pourquoi les glaciers fondent-ils partout dans le monde, sauf dans certaines montagnes d’Asie centrale? Une soixantaine de scientifiques suisses et locaux vont explorer la région concernée, pour essayer d’expliquer cette «anomalie du Pamir-Karakoram».


Ensemble, les glaciers du monde entier perdent chaque année suffisamment de volume pour recouvrir la Suisse entière sous six mètres d’eau. Pourtant, dans le massif du Pamir, au Tadjikistan, et dans les chaînes de montagnes adjacentes au Pakistan, en Inde et en Chine, certains glaciers sont stables, voire en expansion.

Trois hypothèses pourraient expliquer cette anomalie: deux sont naturelles et la troisième, qui semble la plus probable, est liée à l’activité humaine. La vallée du Pamir-Karakorum, au Pakistan, possède l’une des plus grandes zones irriguées du monde. Ce serait la somme de l’évaporation et de la transpiration des plantes qui libérerait dans l’atmosphère de l’eau, ensuite transportée vers les hautes altitudes du Pamir, où elle retombe sous forme de neige.

Bougie
Keystone / John G. Mabanglo

La pénurie d’électricité pour cet hiver est pratiquement assurée. Il faudra donc vraisemblablement passer par des coupures programmées de quelques heures, préférables à un black-out qui prendrait tout le monde de court. C’est l’avis de Stéphane Genoud, professeur en management de l’énergie à la Haute école spécialisée Valais, qui était ce matin l’invité de la matinale de RTS La Première.


Avec la moitié des réacteurs nucléaires français à l’arrêt et la Russie qui ne livre plus de gaz à l’Allemagne, la Suisse, qui achète 30% de son électricité à ses voisins, est directement menacée. D’autant plus, comme le fait remarquer Stéphane Genoud, que nous n’avons pas d’accord sur l’électricité avec l’UE et que si l’Europe est en état de pénurie, elle a peu de raisons de se soucier de la Suisse.

Dans ce cas, et pour éviter des coupures inattendues et de longue durée (que l’on songe aux gens bloqués dans les ascenseurs), la solution serait des coupures alternées, région par région. Pour l’expert, qui refuse l’étiquette de pessimiste, cette situation montre à quel point il est nécessaire de changer de mode de vie et de production d’énergie, et d’en changer vite.

AVS
Keystone / Martial Trezzini

Une fois de plus, les Suisses vont voter (le 25 septembre) sur une révision du régime des retraites, ici nommé AVS (assurance vieillesse et survivants). Ce sera la 24e fois en 70 ans. En jeu: le passage de l’âge de la retraite de 64 à 65 ans pour les femmes.


Si le sujet revient aussi souvent sur le tapis, c’est qu’il touche à des problématiques fondamentales, comme la solidarité, l’égalité hommes-femmes, la précarité ou le financement des assurances sociales. Et bien souvent, on a vu s’y affronter deux visions de la société, qui sont en gros celle de la droite et celle de la gauche.

C’est à nouveau le cas pour la votation à venir. La droite persiste à vouloir relever l’âge de la retraite des femmes par crainte pour le financement futur de l’AVS, mis en danger par le vieillissement de la population, alors que la gauche – qui a lancé le référendum contre cette réforme – veut une refonte en profondeur du système.

Noel Frei
zVg

Le Congrès des Suisses de l’étranger se tient ce week-end à Lugano. En avant-goût, voici un aperçu des attentes de celles et ceux qui vont y participer. Après deux ans de pause forcée pour cause de pandémie, les déléguées et délégués vont enfin se retrouver physiquement, au Tessin, du 19 au 21 août.


Noel Frei, résidant en Éthiopie, écrit: «Le voyage à Lugano est d’abord un voyage vers le bonheur, maintenant que tout est soudain à nouveau disponible et que l’on a la nature la plus grandiose devant sa porte. Mais à cela s’ajoute le fait de ne pas avoir de logement en Suisse, ce qui va probablement rendre les choses un peu plus difficiles.

Je me rends au Congrès de l’OSE avec l’espoir que l’on ne se contente pas de palabrer, mais que l’on passe aussi à l’action! Notre voix est parfois lointaine, mais nous pouvons aller crescendo».

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