«La Nuit», 1889-1890. (Berne, Kunstmuseum)
Ce tableau-manifeste symboliste ayant été interdit à Genève pour «obscénité», Hodler l'exposa à Paris en 1891, point de départ de sa carrière internationale.
«Le lac de Thoune aux reflets», 1904. (Collection particulière)
Hodler a peint inlassablement lacs et montagnes, magnifiant la nature suisse au point d'en faire une composante du sentiment national.
«Cerisier en fleur», vers 1905 (Collection particulière).
Epris de la substance de la nature, Hodler vise à une unité puissante, à une harmonie religieuse.
«Portrait de Berthe Hodler-Jacques», 1898. (Collection particulière).
Hodler est devenu un portraitiste en vogue, ce qui l'a sauvé de la pauvreté.
«Le Furieux», 1881. (Kunstmuseum Berne)
Hodler a peint de nombreux autoportraits qui accompagnent sa vie dans une introspection sans concession.
«Le Bûcheron», 1910. (Paris, Musée d'Orsay)
Conçue à l'origine pour les nouveaux billets de banque suisses (1909-1910), cette série visait à exalter la vitalité suisse.
«La Bataille de Morat», 1917. (Glaris, Kunsthaus, photo Urs Bachofen)
Seule référence au répertoire historique de l'artiste au Musée d'Orsay, cette oeuvre a été commandée pour orner le Musée national suisse. Restée inachevée, c'est la dernière scène historique de Hodler.
«La Vérité II», 1903. (Zurich, Kunsthaus)
Hodler a conquis sa place dans la cour des grands de l'avant-garde symboliste du début du 20e siècle, avec Rodin ou Klimt. La répétition de formes semblables est le fondement de tout son art.
«Splendeur linéaire», vers 1909. (St-Gall, Kunstmuseum, Fondation Dr Max-Kuhn)
Le réalisme des débuts se transforme et met en évidence un ordre de la nature qui se traduit par la découverte de la symétrie.
«Jeune fille au pavot», vers 1889. (Berne, Kunsthaus)
«La Pointe d'Andey, vue de Bonneville (Haute-Savoie)», 1909. (Paris, Musée d'Orsay)
Ce grand paysagiste s'était formé chez Ferdinand Sommer, spécialiste des vues suisses pour touristes.
«Valentine sur son lit de mort», 1915. (Bâle, Kunstmuseum, photo Martin Bühler)
Familier de la mort depuis l'enfance, Hodler a suivi la maladie et l'agonie de sa compagne Valentine Godé-Darel avec une brutalité documentaire parfois insoutenable.
Rétrospective au Musée d'Orsay de Paris, avec 80 oeuvres.
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