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Bientôt des voitures encore plus propres

A long terme, les tarifs suisses pourraient se rapprocher des tarifs européens. Keystone Archive

D'ici 2008, les voitures neuves devraient consommer moins d'essence. Les importateurs s'y engagent dans une convention signée avec le gouvernement.

La consommation d’essence des voitures neuves devrait passer de 8,4 à 6,4 litres aux 100 kilomètres en moyenne, d’ici 2008. Auto-Suisse – l’Association des importateurs suisses d’automobiles – et le ministre de l’Environnement, des Transports et de l’Energie, Moritz Leuenberger, ont signé une convention, mardi à Berne.

L’objectif est de stabiliser les rejets de CO2 dus au trafic motorisé à leur niveau de l’année 2000. Pour y parvenir, d’autres actions parallèles seront nécessaires. Essentiellement des mesures volontaires, comme la promotion de la conduite écologique.

L’occasion d’éviter une taxe

Si ces mesures ne suffisent pas, le gouvernement envisage d’introduire une éventuelle taxe sur le CO2 dès 2004. On comprend dès lors pourquoi cette convention a un intérêt pour les importateurs aussi. Puisqu’ils seraient indirectement touchés par une hausse du prix de l’essence.

Cela dit, les deux parties estiment que les objectifs de la convention sont réalisables, même s’ils sont ambitieux. «L’Union européenne a d’ailleurs conclu une convention similaire avec les producteurs automobiles», ajoute Hans Luzius Schmid, directeur suppléant de l’Office fédéral de l’énergie.

Encourager le diesel

Autre objectif qui n’est pas inscrit dans la convention signée à Berne: Auto-Suisse demande au Conseil fédéral de réduire la taxe sur le diesel, un carburant plus économique.

L’Office fédéral de l’énergie y est favorable. A certaines conditions. «Il faut d’abord trouver une solution pour éliminer les particules cancérigènes émises par le diesel», précise Hans Luzius Schmid.

A long terme, les tarifs suisses pourraient alors se rapprocher de ceux pratiqués par l’Union européenne. Dans les pays voisins, la fiscalité encourage en effet l’utilisation du diesel. Alors qu’en Suisse, il ne représente que 15% du marché.

En fait, le carburant d’avenir, c’est le combustible à hydrogène. Mais la technologie n’est pas au point et coûte encore trop cher. La voiture de l’an 2008 fonctionnera donc vraisemblablement toujours à l’essence.

Alexandra Richard

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