
L’armée veut généraliser les contrôles de sécurité des recrues
(Keystone-ATS) Berne – Les contrôles de sécurité devraient se généraliser lors du recrutement afin d’éviter que des armes ne soient remises à des personnes potentiellement dangereuses. Selon le DDPS, les expériences faites lors d’un essai pilote à Sumiswald (BE) sont positives.
La faisabilité d’un contrôle systématique a pu être démontrée, a indiqué un porte-parole du Département fédéral de la défense (DDPS). Le conseiller fédéral Ueli Maurer et le chef de l’armée André Blattmann veulent désormais l’introduire.
Reste à savoir quand, et quels aménagements légaux sont encore nécessaires. Ces questions restent ouvertes, selon le porte-parole. Le porte-parole n’a pas été beaucoup plus disert sur les résultats de l’essai mené au centre de recrutement de Sumiswald.
Lors de sa promenade avec les médias à Adelboden lundi, Ueli Maurer a indiqué que parmi les personnes contrôlées durant la première moitié de l’année, 4% étaient «en conflit avec la loi sur les armes». Pas possible cependant de savoir exactement de quoi il retourne.
Le DDPS ne donne pas davantage de précisions sur les résultats des contrôles menés à Sumiswald. Pour analyser la situation des appelés, l’armée s’est penchée entre autres sur leur casier judiciaire.