
L’Equateur étudie la menace d’une condamnation à mort d’Assange
(Keystone-ATS) L’Equateur examine le risque d’une condamnation à mort aux Etats-Unis pour Julian Assange, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Ricardo Patino, affirmant la volonté de Quito de «protéger le droit à la vie». Le fondateur de WikiLeaks a avancé cette menace pour justifier sa demande d’asile.
«Nous sommes en train d’étudier le risque d’être jugé pour des motifs politiques et la possibilité d’être condamné à mort (aux Etats-Unis) dénoncés par M. Assange», a annoncé sur son compte Twitter le ministre, qui participe au sommet de l’ONU sur le développement durable Rio+20 au Brésil.
«L’Equateur affirme qu’il protègera le droit humain à la vie et à la liberté d’expression», a encore assuré M. Patino, rappelant que la Constitution équatorienne «ne reconnaît pas la peine de mort».
Dans un entretien à la télévision australienne, le vice-ministre équatorien des Affaires étrangères Marco Albuja, avait auparavant précisé que le président allait «donner ses instructions jeudi» sur cette question.