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L’impact environnemental du gaspillage alimentaire pas anodin

Viande, chocolat, café, beurre, oeufs, produits importés par avion, huile, poisson et fromage engendrent les plus gros impacts (archives). KEYSTONE/GAETAN BALLY sda-ats

(Keystone-ATS) Le gaspillage alimentaire est responsable d’un quart de l’impact environnemental dû au domaine de l’alimentation. Viande, chocolat, café, beurre, oeufs, produits importés par avion, huile, poisson et fromage pèsent le plus lourd dans la balance.

“Malgré un impact environnemental par kilogramme relativement faible, les fruits et les légumes pèsent aussi dans le bilan environnemental parce qu’ils sont jetés en grandes quantités”, ajoute l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) vendredi dans un communiqué. Elle relaie les résultats d’une étude menée par l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).

Plus les denrées alimentaires sont jetées à la fin de la chaîne de production et de commercialisation, plus l’impact environnemental grandit, précise l’OFEV. Les ressources consommées sont plus nombreuses alors et davantage d’émissions ont été produites pour le transport, la transformation, le stockage, l’emballage et la préparation.

Cinquante-deux pourcents de l’impact environnemental dû au gaspillage sont causés par les ménages et la restauration, 27% par l’industrie de la transformation, 8% par le commerce et 13% par la production de denrées, essentiellement à l’étranger.

Le gaspillage alimentaire a aussi un impact sur le porte-monnaie de Monsieur Tout-le-monde. Les coûts pour les ménages suisses s’élèvent à plus de 600 francs annuels par habitant.

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