Les tablettes autorisées pendant le vol dans les avions américains
(Keystone-ATS) Les passagers des avions de ligne américains pourront d’ici la fin de l’année lire, regarder des films ou jouer aux jeux vidéos sur leurs tablettes et téléphones durant toute la durée du vol, y compris pendant l’atterrissage et le décollage. Les conversations téléphoniques et l’envoi de textos restent toutefois interdits.
Cet assouplissement des règles annoncé jeudi par l’Agence américaine de l’aviation civile (FAA) met fin à une interdiction vieille de 50 ans – à l’époque, les radios portables étaient visées – et entrera progressivement en vigueur dans les avions américains voyageant aux Etats-Unis et à l’étranger.
« Ce changement dans la réglementation de la FAA met l’usage des appareils électroniques portables dans les avions de ligne à l’heure du XXIe siècle », s’est réjoui Gary Shapiro, le président de l’association américaine des fabricants d’appareils électroniques, dans un communiqué.
Le directeur de la FAA a annoncé la nouvelle depuis l’aéroport Reagan National près de Washington. « Je suis heureux d’annoncer que les compagnies aériennes peuvent en toute sécurité étendre pour les passagers l’usage des appareils électroniques portables durant toutes les phases du vol », a déclaré Michael Huerta lors d’une conférence de presse.
Comité d’experts
Un comité indépendant, consulté par la FAA, et formé de pilotes, de passagers, d’hôtesses de l’air, de fabricants d’avion et d’experts de l’industrie de la technologie mobile s’est penché sur la question pendant un an.
Ils ont ainsi « conclu que la plupart des avions commerciaux pouvaient tolérer des interférences radio provenant d’appareils électroniques portables », a ajouté Michael Huerta. Il a précisé qu’aujourd’hui on pouvait « lire des livres électroniques et aussi jouer avec des jeux vidéo en toute sécurité ».
Toutefois dans environ un pour cent des vols, le pilote pourrait demander aux passagers d’éteindre leurs appareils quand la visibilité est faible à cause du mauvais temps, a-t-il expliqué. « Certains systèmes d’atterrissage pourraient être affectés par des interférences radio ».