Des perspectives suisses en 10 langues

Selon vous, en Suisse, a-t-on encore le droit de dire ce que l’on pense?

Two goats locking horns.
Pexels

Le ton des discussions politiques est de plus en plus dur. La société semble se polariser autour d'un ensemble d'enjeux politiques qui suscitent de fortes réactions émotionnelles. Un débat constructif est-il encore possible? Venez approfondir le sujet et en discuter avec "dialogue".

“Tu es pour Israël ou pour la Palestine?” Le conflit au Proche-Orient enflamme les esprits et les discussions, et les nuances et les perspectives semblent se perdre au profit d’opinions tranchées et immuables.

Mais ce n’est qu’un exemple de ce qui est perçu par de nombreux observateurs comme une dérive des débats politiques contemporains, qu’ils se tiennent dans la sphère privée ou publique. Il y aurait de moins en moins de place pour les opinions divergentes, et chaque discussion se vit comme une bataille à remporter.

Même en Suisse, pays du compromis, les débats sont de plus en plus durs, les menaces et les insultes à l’égard des élus de plus en plus répandues, jusqu’au sein de l’arène politique où les discussions deviennent plus agressives et marquées par des attaques personnelles cinglantes.

Il y a aussi la “chambre d’écho” des réseaux sociaux, où les opinions les plus extrêmes sont renforcées, ou encore la “cancel culture”, qui est perçue par certains comme une forme de censure, bien qu’elle permette de relancer la réflexion collective sur certains sujets sensibles.

Pour se faire une idée de cette question complexe, la SSR propose avec son offre “dialogue” une sélection de contenus provenant de toute la Suisse, traduits dans les quatre langues nationales et en anglais.

>>> Cliquez ici pour accéder à notre sélection dans dialogueLien externe

Contenu externe

Avec “dialogue”, vous avez également la possibilité d’exprimer votre opinion dans un espace de débat en ligne, modéré et traduit dans les quatre langues nationales et en anglais. Cette semaine, nous vous invitons à discuter de la question de la liberté d’expression en Suisse. A-t-on encore le droit de dire ce qu’on pense? Malgré la binarité du vote, vous êtes bien évidemment invités à exprimer toutes les nuances qui caractérisent votre opinion.

>>>  Cliquez ici pour participer au débatLien externe

Contenu externe

Une enquête de la SSR, intitulée “Comment ça va, la Suisse?” et à laquelle plus de 57’000 personnes ont participé, montre quant à elle que les habitants du pays souhaitent plus de tolérance envers les opinions d’autrui. Une majorité estime cependant que les gens se sentent trop facilement insultés. Une forte minorité pense que l’on devrait pouvoir dire ce que l’on veut, au risque d’offenser quelqu’un.

Contenu externe

Qu’est-ce que «dialogue»?

Cette offre éditoriale vise à favoriser le dialogue entre les différentes régions du pays, sans barrières linguistiques.

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !

Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision