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Vives critiques en Allemagne contre GM, les salariés manifestent

(Keystone-ATS) Berlin – «Les Amerloques se sont bien foutus de la chancelière», «un grave coup aux relations germano-américaines»: la volte-face de General Motors, qui garde Opel, scandalisait la plupart des commentateurs allemands, alors que les salariés se mobilisaient.
L’ensemble de la presse fustige le revirement du constructeur automobile américain, qui a finalement décidé de ne plus vendre sa filiale européenne. Il y a moins de deux mois pourtant, il avait affirmé se rallier à la position défendue par Angela Merkel, une vente d’Opel à l’équipementier canadien Magna, adossé à la banque russe Sberbank.
Des milliers de salariés d’Opel étaient rassemblés devant le siège du constructeur à Rüsselsheim pour protester contre la décision de GM. Quelque 10’000 personnes étaient attendues, sans compter les manifestations prévues devant les autres usines allemandes.
Le 10 septembre, Angela Merkel avait tenu à annoncer elle-même, rayonnante, que la solution qu’elle privilégiait pour sauver le constructeur avait finalement été retenue par GM, une décision considérée alors comme définitive et qui sonnait comme un triomphe personnel pour la chancelière, en campagne pour sa réélection.
Depuis, Mme Merkel a été réélue, mais le coup de théâtre venu de Detroit a fait l’effet d’un «coup de tonnerre», selon le Frankfurter Rundschau.
«Opel, la grande arnaque», s’étrangle Bild, quotidien le plus lu d’Europe. «Il n’y a que des perdants» dans cette affaire, y compris GM «dont la réputation est ruinée», selon le tabloïd qui fustige «les Amerloques».

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