Tour de Romandie: Savoldelli reprend les commandes

L’Italien Andrea Noe a remporté la 4e et avant dernière étape du Tour de Romandie cycliste, disputée entre Champagne et Leysin. Au classement général, son compatriote Savoldelli reprend le maillot vert de leader. Le Vaudois Laurent Dufaux est troisième.

L’étape reine du Tour de Romandie, Champagne – Leysin, 164 kilomètres par les cols des Mosses, de La Croix et le final de 18 kilomètres entre Aigle et Leysin, s’est résumée à une course de côte. A l’issue de laquelle l’Italien Andrea Noe (29 ans) a remporté la deuxième victoire de sa carrière depuis 1993, année où il est passé professionnel. C’était au Giro 1998, à San Marin.

Quant au maillot vert, il est repassé des épaules de l’Espagnol Beloki à celles de l’Italien Savoldelli, arrivé en compagnie du Suisse Dufaux, du Russe Tonkov et d’un deuxième Italien Simoni à 12″ de Noe.

Pour sa part Beloki, après avoir contrôlé en compagnie de ses équipiers une échappée de 150 kilomètres de l’Allemand Muller et le Suisse Sidler, il s’est retrouvé esseulé dans le final, cédant finalement 34 secondes. Ce fut suffisant pour perdre son maillot de leader.

Le Tour de Romandie est-il joué? Sauf accident tout est dit. Même si les écarts sont minimes, Savoldelli et Dufaux sont idéalement placés pour ramener le maillot vert à Genève. Où, sur les Quais du Mont-Blanc, les sprinters retrouveront un terrain à leur convenance.

A relever l’abandon quasi programmé de Laurent Jalabert au sommet du Col des Mosses, le numéros un mondial, dernier vainqueur du Tour de Romandie, ayant pris le départ sans grandes ambitions.

«Dans cette étape, l’objectif primordial était de récupérer le maillot de leader, explique Laurent Dufaux à l’heure de la douche. C’est déjà une grande satisfaction. Personnellement j’eus aimé que la course soit plus dure…»

«Tout s’est joué dans la dernière montée, lorsqu’on a vu Beloki en légère difficulté. On a joué serré dès le Seppey, la pente devenant plus sévère. Je le répète: l’essentiel était de reprendre le maillot vert.» Aucun regret dans le discours du Vaudois, quand bien même il visait une deuxième victoire après son succès de 1998.

Pierre-Henri Bonvin, Leysin