Un second pilote suisse en Formule 1

Romain Grosjena, un Franco-Suisse qui va rivaliser avec les meilleurs pilotes de la planète. Keystone

Après Sébastien Buemi, un autre pilote suisse sera aligné en Formule 1 cette saison. Romain Grosjean, qui court sous licence française, a en effet été choisi pour remplacer Nelson Piquet Junior au sein de l'écurie Renault dès ce week-end à Valence. La Suisse n'avait plus connu telle représentation dans l'élite du sport automobile depuis 30 ans.

Dans l’air depuis quelques semaines, l’officialisation de Romain Grosjean a été annoncée mardi par Renault. Le pilote de 23 ans remplacera le Brésilien Nelson Piquet Junior, remercié au début du mois d’août pour résultats insuffisants.

Romain Grosjean, qui est né à Genève, possède également la nationalité française par sa mère. C’est ce qui lui a permis d’intégrer le programme de jeunes pilotes de Renault. Cette saison, il occupait la place de troisième pilote de l’écurie.

Romain Grosjean, souvent considéré comme l’un des pilotes les plus talentueux de sa génération, s’est montré «très honoré de la confiance que m’accorde Renault F1 Team en me confiant un poste de pilote titulaire. (…) Je suis également fier d’être le coéquipier de Fernando Alonso car faire mes débuts en Formule 1 aux côtés d’un double champion du monde est extrêmement motivant.»

C’est seulement lundi que Renault a appris qu’elle pouvait participer au Grand Prix d’Europe à Valence ce week-end. L’écurie française était en effet sous le coup d’une suspension par la Fédération internationale automobile (FIA) après la perte d’une roue sur la monoplace de Fernando Alonso au Grand Prix de Hongrie le 26 juillet. La suspension a été remplacée par une amende de 50’000 francs.

Avec Sébastien Buemi, qui occupe depuis le début de la saison un baquet au sein de l’écurie Toro Rosso, et Romain Grosjean, la Suisse sera représentée par deux pilotes sur les circuits de Formule 1 jusqu’à la fin de la saison. Un honneur que ce petit pays, où les courses sur circuit sont interdites, n’avait plus connu depuis 1980, lorsque Clay Regazzoni et Marc Surer faisaient rugir leurs bolides sur les circuits les plus prestigieux de la planète.

swissinfo.ch et les agences