Vuelta: les Espagnols entrent en conquérants en principauté d´Andorre
L´Espagnol Roberto Laiseka remporte en solitaire la 11e étape. Il devance sept compatriotes. Parmi eux, Angel Casero qui s´empare du maillot or. Quant à Olano et Ullrich, ils perdent du terrain. Côté Suisse, Jeker et Camenzind limitent les dégâts.
Au terme de la 11e étape de la Vuelta, les Espagnols sont entrés en conquérants en principauté d’Andorre. Où l’un des vétérans du peloton, Roberto Laiseka (31 ans), s’est imposé en solitaire au terme des 136,5 kilomètres séparant Alp d’Andorre d’Arcalis. Le coureur de la modeste formation de deuxième division espagnole Euskatel précède pas moins neuf de ses compatriotes, dont Angel Casero (10e à 2’57”), le nouveau maillot or. Seul Tonkov (9e) s’est immiscé parmi eux.
Une étape au cours de laquelle les Kelme de Vicente Belda ont «mis le feu». En cette veille du premier jour de repos, Heras s’est positionné à un tour de roue du nouveau leader (1’15”). Galdeano a donc porté le maillot or un jour, à l’heure où Olano s’effondre (26e à 6’43”) dans le final d’Arcadis. La pente sur laquelle Ullrich a construit sa première victoire au Tour de France (1997).
Aujourd’hui, l’Allemand (20e à 3’54”) a encore cédé du terrain. Il a probablement perdu la Vuelta vu la somme de travail qu’il reste à abattre dans la montagne. Certes, il pointe encore à la 4e place du classement général (à 2’21”), derrière Galdeano (à 1’42”) et juste devant Gonzales (à 2’24”), Tonkov et Beltran (tous deux à 2’47”).
Casero est un ancien vainqueur du Tour de l’Avenir qu’il a remporté l’année où il passait professionnel. Champion d’Espagne en 1998, cette saison, il reconduit son bail. Victime d’un accident au Mont Ventoux, il abandonne le Tour de France. Et au printemps, il reste un mois sans courir suite à des problèmes avec un talon d’Achille.
«Je savais que je pouvais devenir leader de la Vuelta. Mais, dans un premier temps, je suis resté sur la réserve pour ne pas fatiguer l’équipe», explique-t-il. Reste à savoir si les Festina résisteront aux nouveaux coups de boutoir des Kelme?
Quant aux Suisses, Jeker et Camenzind, ils sont arrivés dans le temps d’Ullrich. Pour sa part, Zülle a limité les dégâts (34e à 8’11”). Dufaux, Meier et Huser sont pointés à plus de vingt minutes. Ils font partie de «l’autobus» – le peloton qui regroupe les derniers et qui s’organise pour rentrer dans les délais afin d’éviter l’élimination.
Pierre-Henri Bonvin
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