Adidas attend pour 2016 une hausse de ses ventes de 10% à 12%
(Keystone-ATS) Le géant allemand des équipements sportifs Adidas a affiné jeudi ses prévisions de résultats pour 2016: il attend une hausse de 10% à 12% de son chiffre d’affaires hors effets de change, et un bénéfice net autour de 800 millions d’euros (866,5 millions de francs).
Cela représenterait une hausse d’environ 10% par rapport au bénéfice net de l’an passé, confirmé jeudi à 720 millions d’euros, conformément aux chiffres préliminaires déjà communiqués. Adidas avait à cette occasion aussi donné des premiers éléments de prévisions.
Le groupe, numéro deux mondial du secteur derrière Nike, pourra compter cette année entre autres sur l’Euro de foot en France et les Jeux olympiques de Rio pour soutenir son activité. Mais ses coûts s’alourdissent aussi, et notamment les coûts d’approvisionnement et de main-d’oeuvre.
Contrats en dollars
Comme ses concurrents, Adidas produit en Asie avec des contrats conclus en dollars, rendus plus onéreux par l’appréciation de la devise américaine par rapport à l’euro.
Pour compenser, Adidas peut compter sur une ventilation des canaux de distribution plus à son avantage – plus de magasins en propre, au détriment de distributeurs intermédiaires – et sur « une répartition géographique des ventes plus avantageuse » , où la part de la Russie notamment, gros marché pour lui et gros point noir en 2015, décline.
Nouveau patron
Adidas, qui a dégagé l’an dernier un chiffre d’affaires de presque 17 milliards d’euros et emploie plus de 50’000 personnes dans le monde, sera dirigé à partir d’octobre par un nouveau patron, le Danois Kasper Rorsted, actuellement aux manettes du fabricant de lessive et de colles Henkel.
Le patron sortant, l’Allemand Herbert Hainer, a promis dans un communiqué jeudi que 2016 constituerait « un pas réussi sur le chemin pour devenir le meilleur équipementier du monde ».
Adidas bataille pour rattraper Nike et tenir tête à plusieurs nouveaux venus sur le marché, comme l’américain Under Armour. L’allemand va notamment concentrer ses efforts sur le marché américain, où Under Armour lui a chipé la place de numéro deux.