
Bell profite de l’appétit croissant pour la viande en Suisse

Le groupe alimentaire Bell a profité au premier semestre de la consommation croissante de viande en Suisse, qui se situait à 58,3 kg par habitant en 2024 (+2,8%).
(Keystone-ATS) L’année dernière, la consommation de viande de boeuf en Suisse a crû de 1,9%, celle de porc de 0,9%, de poulet de 8,1% et de fruits de la mer de 2%, selon les chiffres de la faîtière Proviande relayés mardi par Bell.
Au total, quelque 470’400 tonnes de viande ont été englouties, contre encore 381’000 en 2000. Ces chiffres ne comprennent pas la viande achetée en dehors de la Suisse dans le cadre du tourisme d’achat.
Pas de boeuf US
La filiale de Coop a pu gagner des parts de marché en première partie d’année et la croissance devrait se poursuivre au second semestre, a indiqué le directeur général Marco Tschanz lors d’une conférence de presse en marge des résultats semestriels du groupe rhénan.
Face à une demande grandissante, la Suisse doit importer de la viande, la production locale ne progressant pas. Des importations de viande de boeuf des Etats-Unis, tels qu’elles sont évaluées dans le cadre des négociations sur les droits de douane entre Berne et Washington, ne résoudraient pas le problème. Selon le patron de Bell, «le consommateur suisse observe une retenue vis-à-vis de la viande de boeuf américaine», notamment en raison de l’emploi d’antibiotiques et du bien-être de l’animal.