
Billag (Callpoint) travaillera en partie pour Serafe

(Keystone-ATS) Billag s’occupera encore sur mandat dès 2019 de redevance radio-télévision. Callpoint, qui a repris le centre d’appels de la société fribourgeoise, a décroché un contrat avec Serafe, la firme zurichoise qui avait soufflé le mandat de collecte de la redevance à Billag.
Avec ce contrat, 50 à 60 emplois viendront garnir les locaux de Billag à Fribourg. L’information, donnée mercredi par RadioFr. Fribourg, a été confirmée à Keystone-ATS par Erich Heynen, chef de la communication de Serafe, l’entité basée à Fehraltorf (ZH), qui précise que l’accord du Département fédéral de la communication (DETEC) est encore requis.
L’annonce permet à Billag d’étoffer ses effectifs, alors que la société doit encaisser l’impact négatif de la perte à fin 2018 de son mandat de collecte de la redevance radio-télévision. Le contrat a été décroché par le spécialiste des centres d’appels Callpoint, sis à Baden (AG), qui a annoncé en mars le transfert de son site de Niederwangen (BE) à Fribourg, outre la reprise du centre d’appels.
Quant à Serafe, elle est l’entreprise qui sera chargée dès janvier prochain de percevoir la nouvelle redevance radio-télévision. Du côté de Billag, filiale de Swisscom qui effectuait ce travail depuis 1998, le contrat permet de regarnir ses effectifs, Callpoint laissant entrevoir désormais jusqu’à 160 emplois à Fribourg.
Directeur satisfait
Une partie des collaborateurs de Callpoint répondront donc bientôt pour le compte de Serafe aux questions touchant à la redevance. Ces employés seront en partie des anciens salariés de Billag. « Je suis très content pour Callpoint et la place économique fribourgeoise », a dit Ewout Kea, directeur de Billag, sur les ondes de la radio locale.
« D’un autre côté, cela fait un peu bizarre, quand on sait que Serafe voulait accomplir son mandat avec 37 personnes à Zurich. Maintenant, la société veut mettre en place un centre d’appels à Fribourg avec 50-60 personnes », a précisé Ewout Kea. « Cela prouve le savoir-faire de Billag. »
En mars 2017, la nouvelle de la perte du mandat par Billag avait constitué un choc pour la société qui a occupé jusqu’à 230 personnes. « Les perspectives sont plus réjouissantes. Une bonne partie des employés est déjà partie ou va partir », a ajouté Ewout Kea. Une équipe de 30 personnes travaillera jusqu’en septembre pour le suivi.
Trente à trente-cinq doivent encore retrouver un emploi, estime Ewout Kea. La question des conditions salariales reste ouverte.