Blanchiment d’argent: Banque Reyl sous enquête pour des lacunes

La banque genevoise Reyl Intesa Sanpaolo est visée par une enquête de la Finma pour de multiples "faiblesses" en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et de contrôle de clients dits à risque.
(Keystone-ATS) La direction a confirmé coopérer avec les autorités de surveillance et dit s’efforcer d’améliorer ses processus et contrôles internes. Les articles publiés notamment par les journaux du groupe Tamedia « contiennent des informations confidentielles », a indiqué mercredi un porte-parole à l’agence AWP.
Se considérant lésée par la violation du secret bancaire, l’établissement a ainsi déposé « une plainte contre inconnu auprès des autorités suisses afin de protéger la Banque et ses clients ».
Des centaines de millions liés à des autocrates d’Asie centrale ou encore à des personnalités politiquement exposées en Russie auraient transité par des comptes gérés par Banque Reyl, selon un document consulté par un consortium de médias OCCRP, dont le groupe Tamedia, le quotidien français Le Monde et l’homologue italien IrpiMedia.
L’ex-conseillère fédérale Ruth Metzler est directement citée. Elle a siégé huit ans au conseil d’administration de la banque et était notamment en charge d’écarter les clients problématiques.