
Catastrophe au Japon: Nestlé ferme son bureau de vente à Sendai
(Keystone-ATS) Suite au séisme et à ses conséquences en Japon, Nestlé a fermé son bureau de vente à Sendai. Le groupe alimentaire vaudois a transféré ses activités sises dans cette grande ville du nord-est du pays vers une préfecture voisine.
Les employés de Tokyo se sont, eux, vu offrir la possibilité de travailler au siège principal de Nestlé, à Kobe, «compte tenu des meilleures conditions de travail» dans cette ville à 500 km au sud-ouest de la capitale, précise à l’ATS une porte-parole.
L’usine de Kasumigaura, non loin de Tokyo, poursuit pour sa part ses opérations partiellement, comme déjà indiqué plus tôt dans la semaine.
La société veveysanne, qui compte trois usines et 2200 collaborateurs au Japon, dont 13 expatriés, affirme suivre de près la situation. Tout comme Nestlé, la plupart des firmes helvlétiques implantées au Pays du Soleil Levant emploient majoritairement des locaux.
Et toutes déclarent également observer de près les événements et appliquer les recommandations des autorités nippones. Comme UBS, présente à Tokyo, Nagoya et Osaka avec 1100 employés, Credit Suisse, qui emploie plusieurs centaines de collaborateurs dans la capitale, ou encore Roche et sa filiale Chugai (7300 salariés).
Du côté d’ABB, qui occupe quelque 700 personnes dans les environs de Tokyo, les opérations s’effectuent toujours normalement, relève un porte-parole du groupe industriel zurichois.
Pas d’annulations à Baselworld
Quant au Salon de l’horlogerie et de la bijouterie Baselworld, qui ouvrira ses portes la semaine prochaine, il n’a pour l’heure enregistré aucun désistement. Les douze exposants nippons annoncés restent attendus, indique Bernard Keller, directeur de la communication.
L’an passé, quelque 300 à 400 visiteurs et 80 journalistes nippons avaient fait le déplacement vers la cité rhénane. Il est difficile de dire s’ils vont revenir cette année, les inscriptions n’étant pas obligatoires pour eux, explique Bernard Keller.
Le marché japonais compte parmi les grands marchés mondiaux du luxe, derrière l’Europe et les Etats-Unis. Le Japon constitue le septième débouché à l’exportation pour les montres suisses et tient le même rang pour l’économie helvétique dans son ensemble.