Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne.

Qu’allez-vous faire durant les Fêtes de fin d’année? En cette année 2020 marquée par la pandémie de coronavirus et les restrictions qui y sont liées, répondre à une telle question n’est pas forcément simple. Mais pour les skieurs, tout espoir n’est pas forcément perdu, du moins en Suisse.

Bonne lecture,

Les Suisses dépensent une grande partie de leur argent pour se loger et se déplacer. Keystone / Martin Ruetschi

Dans de nombreux pays, même occidentaux, les salaires suisses font rêver. D’ailleurs, les différents articles écrits sur ce sujet rencontrent toujours un franc succès. Mais si les salaires sont souvent élevés, les coûts le sont aussi.

Les ménages suisses gagnent en moyenne plus de 10’000 francs par mois. Au premier abord, cela peut sembler très confortable. Mais en Suisse, il n’y a pas que les glaciers qui fondent comme neige au soleil; l’argent aussi.

Les derniers chiffres fournis par l’Office fédéral de la statistique montrent que les frais de logement et d’énergie restent le poste le plus important du budget familial. Parmi les autres postes qui pèsent particulièrement lourd, citons encore les impôts, les assurances et les transports.

Malgré ces dépenses élevées, le potentiel d’épargne reste relativement important en Suisse. Toujours selon les statistiques, les foyers disposent en moyenne encore de 1589 francs par mois – ou 16% du revenu brut – pour épargner.

• Un article de swissinfo.ch pour savoir comment les Suisses dépensent leur argent
• Vu que les salaires suisses sont un thème qui intéresse beaucoup, swissinfo.ch a compilé quelques informations dans un dossier
• L’info à la source: l’Office fédéral montreLien externe que malgré des salaires élevés, la pauvreté reste aussi un problème bien présent en Suisse
• Avant même la crise sanitaire, la pauvreté était en augmentation, comme le montre cette dépêcheLien externe d’agence de décembre dernier publiée dans ARC info

La station de ski franco-suisse, les Portes du Soleil est une bonne affaire en termes de prix et de kilomètres de pistes à disposition. © KEYSTONE / JEAN-CHRISTOPHE BOTT

La fin de l’année approche à grands pas et se pose désormais la question de savoir que faire durant les Fêtes de Noël et de Nouvel An. Pour le public, il est difficile de faire des projets de vacances dans un contexte qui reste marqué par de nombreuses limitations liées aux mesures de protection.

Mais la question est tout aussi compliquée pour les autorités. Faut-il maintenir des mesures assez strictes pour éviter une nouvelle flambée d’infections durant les Fêtes ? Ou alors, faut-il desserrer un peu la bride pour éviter le naufrage des milieux liés au tourisme?

Dans ce contexte incertain, l’ouverture des pistes de ski fait débat. Tandis que la France, l’Italie et l’Allemagne semblent se diriger vers une fermeture des domaines skiables durant les Fêtes, la Suisse devrait laisser les skieurs se rendre sur les pistes.

Sur le front sanitaire, la situation reste sérieuse, mais continue à évoluer «positivement». Mercredi devant la presse, les autorités ont indiqué que le nombre de nouveaux cas diminuait de moitié toutes les deux semaines.

• Le point sur la situation sanitaire en Suisse sur le site de swissinfo.ch
• Le dossierLien externe de RTS info consacré à la crise sanitaire
• En matière d’ouverture des pistes de ski, les pays européens peinent à accorder leurs violons, comme le souligne la Radio RTSLien externe
• Suisse Tourisme s’attend de toute façon à une saison d’hiver difficile, comme le relate cette dépêcheLien externe d’agence publiée dans la Tribune de Genève

La femme âgée de 28 ans soupçonnée d’avoir attaqué deux femmes dans un grand magasin de Lugano mardi soir souffrait de problèmes de santé mentale (archives). KEYSTONE/Ti-Press/Pablo Gianinazzi sda-ats

On en sait désormais un peu plus sur l’auteure de l’attaque au couteau perpétrée à Lugano. L’Office fédéral de la police a indiqué mercredi que la terroriste présumée souffrait de problèmes psychologiques.

Âgée de 28 ans, la suspecte était tombée amoureuse d’un combattant djihadiste qu’elle avait tenté de rejoindre en 2017. Mais elle avait été arrêtée à la frontière turco-syrienne avant d’être refoulée en Suisse.

Malgré cet épisode, cette femme n’avait pas été placée sous contrôle, voire enfermée à titre préventif, faute d’une base légale suffisante. Elle n’avait cependant pas été impliquée dans des enquêtes en lien avec le terrorisme depuis 2017.

Pour rappel, mardi après-midi, cette femme avait tenté d’étrangler une cliente d’un grand magasin de Lugano avant d’en blesser une seconde avec un couteau. L’une des victimes est grièvement blessée.

• Les derniers développements concernant l’attaque à Lugano dans une dépêcheLien externe d’agence publiée par le quotidien 24 heures
• La même nouvelle sur le site de RTS infoLien externe avec la réaction radiophonique du conseiller d’État tessinois Norman Gobbi
• La Suisse et la menace terroriste: le dossier de swissinfo.ch

La population péruvienne est particulièrement vulnérable au réchauffement cllimatique. Keystone / Rodrigo Abd

La Suisse et le Pérou vont collaborer en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour la Suisse, cette aide accordée au Pérou lui permettra d’atteindre ses propres objectifs climatiques. Pour le Pérou, l’aide technique et financière de la Suisse est la bienvenue.

Ce genre de collaboration internationale n’est pas une nouveauté en soi, car son principe est prévu dans l’accord de Paris sur le climat. Ce qui est en revanche nouveau, c’est que la Suisse et le Pérou sont les premiers pays à avoir conclu un accord précis sur la compensation internationale des émissions.

En ce sens, cet accord est considéré comme pionnier. La fixation de règles et d’objectifs dans un accord permettra notamment d’éviter un double comptage des réductions d’émission, à la fois dans le pays qui finance des mesures et dans celui qui les applique.

Alors, est-ce la panacée? Pas pour tout le monde. Des ONG actives dans la défense de l’environnement tempèrent un peu l’enthousiasme et en appellent à la prudence. Elles soulignent notamment que pour le Pérou, la coopération ne sera positive que si elle s’accompagne de transparence, de planification à long terme et de l’inclusion de la société civile.

• Présentation de l’accord entre Berne et Lima sur swissinfo.ch
• Le dossierLien externe de RTS info consacré aux efforts de la Suisse pour lutter contre le réchauffement climatique
• Le point de vue officiel: le dossierLien externe changement climatique de l’Office fédéral de l’environnement