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Chers expatriés,

Michel Platini sera-t-il mis hors de cause ou renvoyé devant un tribunal dans l’affaire des 2 millions de francs suspects qui lui ont été versés par la FIFA? L’ex-footballeur est entendu depuis ce matin par le Ministère public de la Confédération à Berne, pour la dernière fois avant la clôture de l’instruction.

Ce lundi marque le début d’une campagne de dépistage que le gouvernement espère massive, et certains acteurs de la pharma voient dans les tests de diagnostic un filon prometteur.

Nous vous expliquons aussi pourquoi les frais bancaires sont plus chers pour les Suisses de l’étranger, et comment les universités helvétiques ont tiré leur épingle du jeu pendant la pandémie.

Excellente lecture,

Michel Platini
Michel Platini est entendu une dernière fois par le MPC depuis lundi, dans l’affaire du paiement présumé déloyal qui lui a été fait par la FIFA. Keystone / Laurent Gillieron

L’ancien champion de football Michel Platini a retrouvé la justice suisse ce lundi. Le triple Ballon d’Or est arrivé ce matin au Ministère public de la Confédération (MPC) à Berne. Il doit répondre au procureur Thomas Hildebrand, qui le poursuit aux côtés de l’ancien président de la FIFA Sepp Blatter.



Au cœur de ce dossier ouvert en 2015: un paiement suspect de 2 millions de francs, versé par la FIFA à Michel Platini sur ordre de Sepp Blatter en 2011. Les deux hommes affirment qu’il s’agissait d’un reliquat de paiement pour un travail de conseiller effectué par le Français. Mais en l’absence de justification écrite, la FIFA réclame le remboursement à Michel Platini.

Il s’agira de la dernière audition de l’ex-président de l’UEFA «avant la clôture de l’instruction», d’après le parquet. Il sera ensuite soit mis hors de cause, soit renvoyé devant un tribunal. Michel Platini est soupçonné d’«escroquerie», «gestion déloyale», «abus de confiance» et «faux dans les titres», des accusations passibles de cinq ans de prison.

L’ancien champion sera aussi convoqué mercredi à Sarnen, dans le canton d’Obwald, mais cette fois comme «personne appelée à donner des renseignements». Il est invité à témoigner dans l’enquête visant son ancien rival Gianni Infantino. Ce volet porte sur trois rencontres secrètes entre le président de la FIFA et l’ancien procureur général Michael Lauber, qui ont nourri les soupçons de collusion entre le parquet suisse et la FIFA.

  • Semaine décisive pour Platini face à la justice suisse – la dépêche AFP sur le site du MatinLien externe
  • FIFA: dernière audition de Michel Platini dans l’affaire du paiement de 2 millions de francs suisses – l’article du MondeLien externe (abonnés)
  • «Les procédures judiciaires suisses auront un impact sur l’image de la FIFA» – l’interview du journaliste du Monde Rémi Dupré
  • Levée de l’immunité de Michael Lauber demandée en lien avec l’affaire FIFA
dépistage Covid
Les test de dépistage du coronavirus sont désormais pris en charge par la Confédération, même pour les personnes asymptomatiques. © Keystone / Gaetan Bally

La nouvelle stratégie de dépistage du coronavirus a débuté ce lundi en Suisse. Comme l’a confirmé le Conseil fédéral vendredi, tous les tests seront dorénavant gratuits et pris en charge par la Confédération, même pour les personnes asymptomatiques. Cette nouvelle campagne de tests doit accompagner la levée progressive des restrictions sanitaires.



Dans ce contexte, Roche débourse près de 2 milliards de francs pour se renforcer sur le secteur du dépistage, en pleine expansion avec la pandémie. Le géant pharmaceutique suisse vient de racheter le fabricant américain de tests moléculaires GenMark Diagnostics.

La société acquise par Roche n’est pas encore rentable, mais cet achat s’intègre dans la stratégie à long terme du groupe bâlois. Les tests développés par GenMark Diagnostics permettent de détecter plusieurs maladies dans un seul échantillon.

Dans un premier temps, Roche espère donc se distinguer parmi la panoplie de tests Covid qui affluent sur le marché. Mais à l’avenir, Roche veut aussi davantage miser sur le diagnostic individuel et le traitement personnalisé d’autres maladies.

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Modéré par: Sara Ibrahim

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Clients d une banque
Selon les banques, les frais de gestion peuvent être de 3 à 30 fois plus chers pour les Suisses de l’étranger que pour la clientèle résidant en Suisse. Keystone / Martin Ruetschi

Les banques helvétiques appliquent des frais beaucoup plus élevés à leurs clients suisses domiciliés à l’étranger et vont encore les augmenter. La Banque cantonale de Genève (BCGE), qui pratique la politique de frais la plus avantageuse en la matière, fait tout de même payer aux expatriés trois fois plus cher qu’aux résidents de Suisse.



La clientèle domiciliée à l’étranger de la Banque cantonale de Zurich (BCZ) est la plus désavantagée: pour elle, les frais bancaires sont 30 fois plus élevés. Pourquoi de telles différences? Les banques avancent plusieurs arguments.

D’abord, gérer les comptes des expatriés demande davantage de travail administratif. Elles doivent en outre s’assurer que les conditions cadres légales et réglementaires du pays de résidence sont respectées. Un effort de contrôle et de clarification qui contribuerait à expliquer le surcoût.

Et, disent les banques, gérer les comptes de personnes domiciliées à l’étranger comporte un risque accru. Si une nouvelle loi est établie dans un pays, la banque peut être soudainement amendée pour sa pratique antérieure. Chaque banque prend en compte ces facteurs différemment dans ses frais de gestion. Plus que les coûts réels encourus, les frais pratiqués reflètent l’intérêt que porte la banque à ses relations avec les citoyens à l’étranger.

  • Pourquoi les Suisses de l’étranger dépensent une fortune pour leurs frais bancaires – l’article de Claude Chatelain
  • Les Suisses de l’étranger, des citoyens de seconde zone? – notre Point fort
  • «Je me sens malmenée par les banques suisses» –  témoignages de Suisses de l’étranger (2017)
Des élèves masqués à l Université de Zurich
Des élèves masqués à l’Université de Zurich en septembre 2020, lorsque l’enseignement physique était encore possible. Keystone / Alexandra Wey

Malgré la pandémie de coronavirus, la Suisse reste une destination prisée des étudiants internationaux. Les élèves de l’étranger constituent aujourd’hui 30% de l’ensemble du corps estudiantin et 56% des doctorants, une des proportions les plus élevées des pays de l’OCDE.



Les universités suisses enregistrent actuellement davantage d’inscriptions d’étudiants en provenance d’ailleurs. C’est par exemple le cas à Genève, à Fribourg ou à l’Université de la Suisse italienne.

Le maintien de l’enseignement a joué un rôle. Même si le «distanciel» est redevenu la règle à partir de novembre, les restrictions sanitaires appliquées par la Suisse au début du semestre d’automne étaient plus souples que dans d’autres pays. Les universités y étaient ouvertes, avec port du masque et distanciation sociale obligatoire.

L’attractivité des écoles suisses s’explique aussi par des taxes moins lourdes que celles pratiquées dans d’autres pays. Et les établissements helvétiques réalisent toujours de bons scores dans les classements internationaux. Un bémol toutefois: les restrictions de mobilité ont affecté les échanges universitaires.

  • Malgré la crise, les étudiants étrangers aiment toujours la Suisse – l’article de ma collègue Isobel Leybold-Johnson
  • Sans leurs petits boulots, les étudiants souffrent
  • A l’École hôtelière de Lausanne, les frais de scolarité suscitent la colère – l’article de RTSinfo.chLien externe
  • Étudiants étrangers à Neuchâtel en pleine pandémie: «On ne regrette rien!» – l’article du journal neuchâtelois Arc InfoLien externe (abonnés)



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