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Bonjour à vous, Suisses de l’étranger,

Ce soir à 20h précises, comme des milliers d’autres personnes domiciliées dans le canton de Berne, je serai rivé à mon écran d’ordinateur. Près de 10'000 rendez-vous seront mis en ligne pour la vaccination contre la Covid-19.

Comme d’autres cantons, Berne a décidé d’élargir la vaccination à toutes les personnes âgées de 18 ans et plus. Un pas en avant significatif qui augure d’un été plus doux sur le front de la pandémie, alors que les experts de la Confédération se veulent résolument optimistes.  

Dans ce résumé quotidien de l’actu, il sera aussi question de la mort suspecte d’une diplomate suisse à Téhéran, de traitements indignes infligés à des requérants d’asile et d’un bolide électrique fabriqué à Zurich par le descendant de Ferdinand Porsche.

Bonne lecture,

Keystone / Urs Flueeler

«Nous avons de bonnes raisons d’être optimistes»: c’est LA phrase qu’il faut retenir de la conférence de presse des experts de la Confédération qui s’est tenue cet après-midi à Berne. Son auteur est Patrick Mathys, responsable de la section crise de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Tous les indicateurs ou presque sont en effet au vert sur le front de la pandémie en Suisse. Le nombre de cas de Covid-19 diminue, la situation se détend du côté des soins intensifs et la vaccination progresse comme prévu, a indiqué Patrick Mathys.

Il est toutefois trop tôt pour relâcher la garde, ont prévenu les spécialistes de la Task force de la Confédération. Avec le variant britannique, qui est plus contagieux et entraîne souvent des formes graves de la maladie, beaucoup de patients entre 50 et 60 ans sont désormais hospitalisés. Pour parvenir à une immunité de groupe, il faudrait atteindre un taux de vaccination de 75%. À l’heure actuelle, seule un peu plus de 11% de la population suisse a reçu les deux doses du vaccin.

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Modéré par: Sara Ibrahim

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© Keystone / Laurent Gillieron

Un requérant d’asile roué de coups pour n’avoir pas porté correctement son masque; un jeune Marocain placé dans un container de dégrisement sans chauffage en plein hiver: ce sont deux des cas d’usage abusif de la force révélés par une enquête de la télévision publique suisse dans les six grands centres ouverts par la Confédération pour traiter en accéléré les demandes d’asile.

Pour se couvrir, certains employés n’ont par ailleurs pas hésité à «charger» les rapports d’incident que la sécurité doit envoyer quotidiennement au Secrétariat d’État aux migrations (SEM). En réaction à cette enquête, le SEM a fait suspendre 14 agents de sociétés de sécurité privée actifs dans ces centres d’asile et lancé une enquête interne.

L’an dernier, des journalistes de la Wochenzeitung et de SRF avaient déjà dénoncé des violences physiques et psychologiques graves commises de manière régulière dans le centre fédéral d’asile de Bâle. À la suite de ces révélations, plusieurs employés du centre et leurs familles ont été prises pour cible par des activistes d’extrême-gauche.

Keystone

La police iranienne a annoncé l’ouverture d’une enquête à la suite de la mort d’une diplomate suisse à Téhéran. Le corps de la femme a été retrouvé mardi au pied d’un immeuble de la capitale après une «chute» du 17e étage. Aucune piste n’est pour l’heure écartée.

Le ministre suisse en charge des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, s’est dit «choqué par ce décès tragique». Selon plusieurs médias suisses et iraniens, la victime, âgée de 52 ans, était la première secrétaire de la représentation helvétique à Téhéran. 

Sur le réseau social Reddit, la mort de la diplomate suisse suscite des interrogations. «Tomber d’un immeuble» est une des méthodes les plus valorisées dans le manuel d’exécution de la CIA et d’autres services de renseignement, rappellent ainsi plusieurs internautes. La Suisse représente les intérêts américains en Iran depuis la rupture des relations diplomatiques entre la République islamique et les États-Unis en 1980.

Harold Cunningham / AFP

Dans le milieu de l’automobile, Toni Piëch n’a plus besoin de se faire un nom. Fils de Ferdinand Piëch, ex-patron du groupe Volkswagen, et arrière-petit-fils de Ferdinand Porsche, fondateur de la marque éponyme, l’Austro-Allemand a choisi la Suisse, plus précisément Zurich, pour créer sa propre marque de voitures: Piëch Automotive.

Présentée pour la première fois au Salon automobile de Genève en 2019, le premier modèle de la jeune marque, la Piëch Mark Zero, a fait forte impression. À la fois sportif, luxueux et innovant, ce bolide biplace s’adresse à un public de passionnés au porte-monnaie bien garni. Il faudra compter entre 150’000 et 200’000 francs pour acquérir cette merveille de technologie et de design.

Une des forces de la Piëch Mark Zero réside dans son système électrique particulièrement performant. 80% des capacités de la batterie se remplissent en moins de cinq minutes, pour une autonomie atteignant 500 kilomètres. «Notre vision est de servir une niche bien définie et, sur le long-terme, d’atteindre une rentabilité solide», explique Toni Piëch dans une interview à SWI swissinfo.ch, alors que la mise sur le marché de la Piëch Mark Zero est attendue pour bientôt.

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