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épis de maïs colorés

Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, bonjour,

Hormis des chiffres de contamination toujours très élevés, il n’y a pas de nouvelle particulière sur le front du coronavirus. C’est pourquoi notre sélection portera sur d’autres sujets – avec un accent particulier mis sur la Suisse à l’étranger et les Suisses de l’étranger.

Bonne lecture,

champ de maïs
Keystone / Jean-christophe Bott

Les résidents et résidentes de Suisse ne mangeront pas d’organismes génétiquement modifiés (OGM) jusqu’en 2025 au moins. Le moratoire qui les interdit vient d’être prolongé.

Dans sa séance de jeudi, le Conseil des États (chambre haute du Parlement) a prolongé à la quasi-unanimité le moratoire qui interdit l’utilisation des OGM dans l’agriculture. Ce moratoire est en vigueur en Suisse depuis l’acceptation d’une initiative populaire en 2005.

Actuellement, la culture d’OGM n’est autorisée dans le pays qu’à des fins de recherche. Les essais en milieu confiné et la dissémination expérimentale sont admis sous certaines conditions.

Presque tous les cantons s’opposaient à une levée du moratoire, de même que les agriculteurs et agricultrices, les organisations environnementales et la majorité de la population. Les parlementaires ont toutefois prévu une exception. Ils souhaitent autoriser la modification d’un organisme avec son propre ADN. Selon les partisans de la méthode, cela permettrait de rendre les cultures plus résistantes sans prendre trop de risques.

le Suisse Urs Fehr avec un éléphanteau
màd

Parti sans projet précis, parce qu’il s’ennuyait dans son quotidien professionnel, l’argovien Urs Fehr est désormais le directeur d’un refuge pour éléphants maltraités en Thaïlande.

Depuis toujours, le Suisse «admire les éléphants». Alors en attendant de trouver du travail à Phuket, où il s’était installé avec sa compagne thaïe, il rendait visite aux pachydermes dans les parcs qui foisonnent dans la région.

Or il s’est rapidement rendu compte que les animaux étaient très souvent maltraités. Il a alors décidé d’investir toutes ses économies pour fonder un refuge. Le chemin pour y parvenir n’a pas été de tout repos. La communauté des propriétaires d’éléphants étant petite, «ils ont essayé de me donner mauvaise réputation. Au début j’ai donc eu du mal à trouver des propriétaires qui acceptaient de me vendre leurs animaux», explique l’Argovien. Il a même été menacé.

Mais il a tenu bon, et aujourd’hui son Green Elephant Sanctuary Park accueille 15 pensionnaires. Visiblement pas encore satisfait, le quarantenaire prévoit notamment d’agrandir le parc pour y accueillir des mâles, de se lancer dans la production de café d’éléphant (le plus cher au monde), et surtout de créer une fondation dont le but serait de protéger les éléphants dans le monde entier.

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Modéré par: Melanie Eichenberger

En tant que Suisse de l’étranger, avez-vous mis sur pied un projet spécial dans votre pays de résidence?

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exploitation d un champ de canne à sucre au Brésil
Keystone / Andre Penner

Les sociétés de négoce basées en Suisse investissent de plus en plus dans la culture des matières premières agricoles. Elles possèderaient plus de 550 plantations couvrant quelque 2,7 millions d’hectares. C’est ce que révèle une enquête de l’ONG Public Eye.

Plus de la moitié des terres contrôlées par les négociants suisses sont utilisées pour la production de canne à sucre et un quart pour la culture d’huile de palme. En revanche, Public Eye n’a pas trouvé de participation significative dans le cacao ou le coton depuis la Suisse.

Or ces activités génèrent des effets néfastes sur la population locale et l’environnement, dénonce l’ONG. Parmi les allégations formulées à l’encontre des entreprises de matières premières figurent la culture de la canne à sucre sans permis environnementaux, la privation des communautés autochtones de leur univers culturel et de leurs moyens de subsistance, l’expulsion des populations locales sans compensation et les menaces contre des syndicats.

La Suisse a bien voté l’année dernière sur une initiative exigeant plus de responsabilité de la part des multinationales. Et la proposition législative a reçu une majorité de voix, mais elle n’a pas obtenu la majorité des cantons – une double majorité requise pour qu’une initiative soit approuvée en Suisse.

David Marcus
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David Marcus. Ce nom ne vous dit probablement rien. Et pourtant, ce Suisse n’est rien de moins que le responsable des projets de monnaies numériques chez Facebook.

Enfin plus pour très longtemps. Car le Genevois de 48 ans a décidé de quitter le géant numérique américain, récemment rebaptisé Meta. David Marcus a notamment dirigé pour Meta le projet «Diem», dont le but était de faciliter les transferts d’argent et de proposer des comptes virtuels à ceux qui n’ont pas de banque.

Mais selon un spécialiste, le projet était extraordinairement ambitieux. Car les banques centrales ne voient pas d’un bon œil les ambitions des géants de la technologie dans la finance.

Pour l’instant, David Marcus n’a pas communiqué sur son avenir. Mais après la démission, intervenu deux jours auparavant, du directeur de Twitter Jack Dorsey, lui aussi passionné par les cryptomonnaies, les rumeurs sur une possible collaboration des deux hommes vont déjà bon train.

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