Etude: les PME suisses sont plus optimistes qu’en 2010

(Keystone-ATS) Presque 2000 PME helvétiques, interrogées par les économistes de Credit Suisse, se sont montrées optimistes sur les chances et les risques du progrès technologique, ou de l’innovation au sens large. Le regard des PME sur le futur est plus positif par rapport à l’année précédente.

Même si le progrès technologique oblige les PME à être en perpétuelle évolution, elles estiment cette tendance « essentielle à leur survie », a indiqué mercredi Credit Suisse dans un communiqué.

Elles savent que la réalisation d’une croissance durable est possible uniquement si elles « conservent une longueur d’avance sur leurs concurrents, toujours plus nombreux et issus des autres coins du globe », indique le communiqué.

La mondialisation et l’ouverture internationale des marchés forcent les PME à faire face à une concurrence importante, raison pour laquelle elles sont « en quête constante de l’amélioration », a indiqué Hans Baumgartner, responsable des « Affaires PME Suisse » de Credit Suisse.

Un tiers des entreprises interrogées réalisent plus de 30% de leur chiffre d’affaires grâce à des nouveaux produits, et un quart estiment que l’innovation doit passer également par les processus, le marketing et l’organisation.

Innovation permanente

La direction est une source importante d’innovation, selon 53% des entreprises sondées, parallèlement à un système de suggestions interne à l’entreprise ou à la promotion des collaborateurs. Ceux-ci sont en effet la source d’innovation de premier choix, selon 56% des réponses.

Pour se prémunir contre les imitations, les PME misent sur l’innovation permanente, et non pas sur l’enregistrement des droits de propriété. Pour financer les projets novateurs, sont d’abord utilisés les bénéfices non distribués.

En comparaison annuelle, les appréciations des PME suisses sont plus optimistes qu’en 2010 dans le secteur de l’innovation et dans d’autres domaines également, à savoir de la démographie, la mondialisation, le changement de valeurs, la pénurie de ressources et la société de la connaissance.