
La drogue a moins tué en 2002

Le nombre de décès par surdose de drogue semble avoir diminué cette année en Suisse.
Selon un décompte encore provisoire, on ne recense jusqu’ici «que» 111 morts, soit 58 de moins qu’en 2001. Ces décès sont presque tous dus à l’héroïne et à la cocaïne.
Au final, le bilan sera toutefois plus élevé. En effet, la police zurichoise n’a donné jusqu’ici que les chiffres de la première moitié de 2002.
Avec 26 cas jusqu’à fin juin (contre 30 cas durant le premier semestre de 2001) Zurich vient toujours largement en tête des cantons où la drogue tue le plus.
L’an dernier, on y a enregistré 64 décès dus à une surconsommation de drogue. Mais même si le chiffre total de ce canton pour 2002 était aussi élevé que l’année passée, le nombre total de décès pour l’ensemble du pays sera plus bas que l’année dernière.
Les villes en tête de liste
Selon les chiffres actuels, Zurich est suivi par Genève et Berne, avec chacun 18 victimes. Ces deux cantons étaient déjà en haut de liste en 2001. A Genève, on constate 5 cas supplémentaires par rapport à l’an dernier et un cas de plus à Berne.
La plus grande différence apparaît dans le canton de St-Gall. Alors qu’on y enregistrait 21 décès en 2001, 8 personnes seulement y ont perdu la vie cette année en raison d’une surconsommation de stupéfiants.
Le chiffre a également reculé dans les cantons du Tessin (8 en 2002 contre 12 en 2001), d’Argovie (4/7) et de Schwytz (2/5).
Les polices cantonales relèvent par contre une augmentation des décès aux Grisons (6/4), à Schaffhouse (2/1) et dans le canton de Vaud (7/5). A Neuchâtel (1), Fribourg (1) et dans le Valais (2), le nombre de cas est resté stable.
Héroïne et cocaïne
Les deux Appenzell, Obwald, Nidwald, Uri, Glaris et Thurgovie n’ont enregistré aucun décès dû à la drogue en 2002. Les chiffres de Bâle et du Jura ne sont pas encore connus.
Selon les indications des polices cantonales, les décès ont été causés le plus souvent par de la consommation d’héroïne ou de cocaïne.
Aucun décès par d’autres types de drogue, tels que le cannabis, les pilules thaïes, l’ecstasy ou le «speed» (amphétamines) n’ont été enregistrés jusqu’ici par la police.
swissinfo avec les agences

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