
Jusqu’à 50% des chauves-souris suisses porteuses de la malaria
(Keystone-ATS) Jusqu’à 50% des chauves-souris suisses, selon les espèces, sont porteuses de la malaria, indique une étude de l’Université de Lausanne (UNIL). Le vecteur n’est pas un moustique comme chez l’homme, mais une mouche dépourvue d’ailes qui se nourrit du sang de l’animal.
La mouche Nycteribia kolenatii vit en permanence sur la chauve-souris et se nourrit exclusivement de son sang.
Communément associé aux régions tropicales et à l’homme, le paludisme est aussi présent chez les reptiles, les oiseaux et, parmi les mammifères, chez les primates, les chauves-souris et les rongeurs.
Bien que sa mise en évidence chez les chauves-souris remonte à la fin du 19e siècle en Italie, l’étude de ce parasite en Europe était tombée dans l’oubli.