L’Agence spatiale européenne lancera mardi le satellite Sentinel-3A

(Keystone-ATS) L’Agence spatiale européenne (ASE) enverra mardi dans l’espace le satellite Sentinel-3A, qui remplira des missions dans le cadre du volet spatial de Copernicus. La Suisse participe à ce système européen de surveillance globale pour l’environnement et la sécurité.

Le satellite permettra de recueillir des informations concernant l’observation des mers et des continents et de déterminer notamment les températures de surface, les courants et les pollutions, précise le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) vendredi dans un communiqué.

Ce dispositif d’un peu plus d’une tonne doit être lancé mardi depuis le cosmodrome de Plesetsk, en Russie, et placé en orbite à 814 km d’altitude. Après une phase de tests, il entrera en service pour une durée de sept ans. Le lancement de Sentinel-3B, qui complète la mission Sentinel, est prévu pour 2017.

Partie prenante du programme, « la Suisse s’assure un accès aux marchés et aux données collectées », souligne le SEFRI, précisant que les entreprises suisses ont joué « un rôle de premier plan » dans la mise au point du satellite.

Surveillance globale de l’environnement

Sentinel, qui s’inscrit dans le cadre de Copernicus, consiste en cinq missions visant à analyser des éléments spécifiques de l’environnement (notamment: océans, surfaces émergées, végétation, atmosphère).

L’objectif premier de Copernicus est de doter l’Europe d’une capacité autonome d’observation de la Terre lui assurant des données exploitables pour des problématiques environnementales.

L’Agence spatiale européenne compte 22 Etats membres, et le Canada comme membre associé. Parmi ses 17 missions en cours, celle de la sonde spatiale Rosetta vise à collecter des données sur la composition du noyau de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. La Suisse finance à hauteur d’environ 140 millions d’euros (154 millions de francs) par an les programmes de l’ASE.