La revue satirique Fribug a démarré avec Pierre Maudet

L'ancien conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet, avec Sandrine Viglino, constitue l'une des têtes d'affiche de l'édition 2021 de la revue Fribug. KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT sda-ats

(Keystone-ATS) Fribug a pris ses quartiers à l’Auberge communale d’Ecuvillens (FR). La cuvée 2021 de la revue satirique fribourgeoise s’appuie, entre autres, sur la présence de l’ancien conseiller d’Etat genevois Pierre Maudet. Le spectacle est à voir jusqu’à fin décembre.

Dès l’annonce de la venue de Pierre Maudet, en juin, le producteur de la revue, l’incontournable Jean-Luc Nordmann, a répété avoir réussi « un super coup marketing ». Le politicien genevois déchu a en tout cas trouvé un emploi temporaire qui lui va comme un gant, à entendre les réactions recueillies après les premières représentations.

Celui qui a fait appel de sa condamnation pour perception d’un avantage apparaît notamment en représentant du Groupe E dépêché dans les verts pâturages pour promouvoir des éoliennes ou en James Bond chargé d’une mission impossible: convaincre Erika Schnyder, ex-syndique de Villars-sur-Glâne, des avantages d’un Grand Fribourg.

Brochette de comédiens

Outre Pierre Maudet, Fribug s’articule autour de Sandrine Viglino, Jean-Luc Nordmann, Michel Sapin, Agathe Fellay, Jean-Philippe Decrème et Renato Delnon. Après l’annulation de l’an dernier, la faute au Covid-19, l’édition 2021 signe le retour d’un spectacle qui passe en revue les événements fribourgeois des derniers mois.

Pour Pierre Maudet, c’est un retour aux sources, rappellent les organisateurs. L’étudiant Maudet a en effet décroché son master en droit dans l’alma mater de la cité des Zähringen. Avant lui, d’autres personnalités politiques ont déjà brûlé les planches à Fribug: Claude Frey, Carlo Poncet et Jacqueline de Quattro.

Fribug, mot né de la contraction Fribourg et le bug de l’an 2000, souffle cette année ses 21 bougies. « L’occasion de croquer avec humour l‘actualité locale, nationale et internationale ». Il y a en tout 28 représentations à Ecuvillens, du 24 novembre au 31 décembre, ainsi qu’une date à Genève le 20 décembre (salle centrale de la Madeleine).