
Le canton de Vaud doit « saisir l’occasion », selon Olivier Feller
(Keystone-ATS) Le canton de Vaud doit « saisir l’occasion » de transmettre à la France une nouvelle demande concernant Laurent Ségalat, déclare le conseiller national Olivier Feller (PLR/VD). Il serait « choquant » que tout ne soit pas entrepris pour faire appliquer la loi.
Auteur de la motion à laquelle le Conseil fédéral vient de répondre, Olivier Feller est à la fois déçu et satisfait du résultat de son intervention. « Mais la satisfaction l’emporte », indique-t-il à l’ats.
Le gouvernement propose certes de rejeter la motion, mais il donne dans sa réponse « une véritable marche à suivre » au canton de Vaud pour reprendre le problème sous un autre angle, relève Olivier Feller. Si la première démarche vis-à-vis de la France n’a pas abouti, Berne « invite en quelque sorte » à recommencer autrement.
Jeudi, le Conseil fédéral a indiqué qu’une nouvelle action dans l’affaire Ségalat était « possible ». Condamné en 2014 à 14 ans de prison pour meurtre, le généticien français est aujourd’hui libre en France et Paris a refusé en mai de faire exécuter cette peine.
Au lieu de se focaliser sur la peine, le gouvernement suisse estime qu’il est possible de demander à la France de poursuivre pénalement Laurent Ségalat « sur requête des autorités vaudoises ». Olivier Feller rappelle que la Cour européenne des droits de l’homme a balayé le recours du généticien contre le jugement vaudois.