Des perspectives suisses en 10 langues

Le Valais veut éviter des séjours « non nécessaires »

Selon l'Etat du Valais, la Suisse fournit peu de prestations chirurgicales ambulatoires en comparaison internationale (photo symbolique). KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT sda-ats

(Keystone-ATS) Le Valais ne financera plus certaines prestations avec séjour hospitalier si elles peuvent être réalisées en ambulatoire. Après Lucerne et Zurich, le canton est le premier en Suisse romande à prendre une telle mesure.

Le Valais publiera d’ici à la fin novembre sur son site internet une liste valable dès le 1er janvier 2018 stipulant les interventions médicales qui devront « en principe être effectuées uniquement en ambulatoire ». L’objectif est « d’éviter d’inutiles séjours à l’hôpital », a indiqué l’Etat du Valais jeudi dans un communiqué.

Le canton s’est doté de la même liste adoptée par les cantons de Lucerne et Zurich. Etablie en collaboration avec des experts médicaux, elle contient une quinzaine de prestations dont les opérations de la cataracte, de la hernie inguinale, des varices ou encore l’arthroscopie du genou.

1,5 million de francs économisés

Le canton attend des économies de 1,5 million de francs par an. Toutefois, si la prise en charge en stationnaire du patient est « justifiée médicalement », le canton continuera à assurer sa part de financement.

Près d’un quart des interventions figurant sur la liste sont réalisées pour l’heure hors canton. En favorisant la prise en charge sur une journée, le département de la santé publique espère donc aussi inciter les patients à rester en Valais pour se faire soigner.

En comparaison internationale, la Suisse fournit peu de prestations chirurgicales ambulatoires: moins de 20% des opérations contre 50% au Pays-Bas et au Danemark par exemple, précise l’Etat du Valais.

Les plus appréciés

Les plus discutés

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision